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Mons tire la sonnette d’alarme pour la surpopulation de sa prison
Publié le 4 novembre, 2021

Le Bourgmestre de Mons a décidé de prendre un arrêté pour alerter sur la surpopulation carcérale. Une surpopulation qui entraine des conséquences négatives pour les détenus, mais aussi pour les membres du personnel.

La Prison de Mons a une capacité de 274 places pour les hommes. Or, actuellement, 346 personnes s’y trouvent. Et cette situation vise en particulier le quartier des femmes où le rapport entre nombre de détenues et places disponibles est du simple au double : 51 femmes pour 27 places à l’heure actuelle.

Cette surpopulation a de nombreuses conséquences, notamment pour le personnel, dont les conditions de travail deviennent intenables. Elle alourdit aussi la charge des services de police, au détriment de leurs missions de base. La trop grande promiscuité entre détenus crée également des tensions et augmente les risques de débordements, ce qui représente un danger pour toutes les personnes séjournant, travaillant ou fréquentant la prison. Enfin, cela génère aussi des risques en matière de sécurité publique et de conditions de travail pour le personnel. Invasion de rats, punaises de lit, … Autant de problèmes qui peuvent avoir des conséquences sur la santé publique dans et en dehors de l’établissement.

Il y a plus de deux ans, la Ville avait déjà dû prendre un arrêté tant la situation était intenable. Un retour provisoire à la normale avait été observé, mais force est de constater que ce problème est de nouveau d’actualité.

Comme le précise le Bourgmestre dans un communiqué : « les problèmes de surpopulation sont accentués par l’état général de vétusté dans laquelle la prison se trouve. À l’instar du palais de justice de Mons, qui est dans un état déplorable, la prison témoigne d’un manque criant d’investissements du Gouvernement fédéral« .

Le Bourgmestre souhaite à présent que le fédéral construise une nouvelle infrastructure sécurisée et située hors de la Ville.

(c) photo – SPF Justice

Mons tire la sonnette d’alarme pour la surpopulation de sa prison
Publié le 4 novembre, 2021

Le Bourgmestre de Mons a décidé de prendre un arrêté pour alerter sur la surpopulation carcérale. Une surpopulation qui entraine des conséquences négatives pour les détenus, mais aussi pour les membres du personnel.

La Prison de Mons a une capacité de 274 places pour les hommes. Or, actuellement, 346 personnes s’y trouvent. Et cette situation vise en particulier le quartier des femmes où le rapport entre nombre de détenues et places disponibles est du simple au double : 51 femmes pour 27 places à l’heure actuelle.

Cette surpopulation a de nombreuses conséquences, notamment pour le personnel, dont les conditions de travail deviennent intenables. Elle alourdit aussi la charge des services de police, au détriment de leurs missions de base. La trop grande promiscuité entre détenus crée également des tensions et augmente les risques de débordements, ce qui représente un danger pour toutes les personnes séjournant, travaillant ou fréquentant la prison. Enfin, cela génère aussi des risques en matière de sécurité publique et de conditions de travail pour le personnel. Invasion de rats, punaises de lit, … Autant de problèmes qui peuvent avoir des conséquences sur la santé publique dans et en dehors de l’établissement.

Il y a plus de deux ans, la Ville avait déjà dû prendre un arrêté tant la situation était intenable. Un retour provisoire à la normale avait été observé, mais force est de constater que ce problème est de nouveau d’actualité.

Comme le précise le Bourgmestre dans un communiqué : « les problèmes de surpopulation sont accentués par l’état général de vétusté dans laquelle la prison se trouve. À l’instar du palais de justice de Mons, qui est dans un état déplorable, la prison témoigne d’un manque criant d’investissements du Gouvernement fédéral« .

Le Bourgmestre souhaite à présent que le fédéral construise une nouvelle infrastructure sécurisée et située hors de la Ville.

(c) photo – SPF Justice