Les services de secours et la protection civile ont fait de leur mieux pour venir en aide aux citoyens durant les terribles inondations qui ont touché le pays, mais ont manqué de moyens et de coordination, dénonce dans un communiqué le Syndicat libre de la fonction publique.
Le plan de réforme consacré à la Protection civile en 2017, de Jan Jambon (NVA) et soutenue par le MR côté francophone, à l’époque au pouvoir dans la Suédoise a réduit drastiquement les effectifs de secours spécialisés. Quatre casernes ont été fermées sur les six existantes auparavant ( dont celles de Ghlin et Libramont) .
D’après les chiffres obtenus par le SLFP auprès du gouvernement fédéral, parmi les deux casernes restantes (basées à Brasschaat et à Crisnée) à l’est du pas, le nombre d’agents professionnels est passé de 513 à 224, soit une diminution de 289 agents auxquels devraient se rajouter toutefois 41 agents en cours de recrutement.
Concernant les agents volontaires, les effectifs sont passés de 694 à 289 (soit une réduction de 405 volontaires). En Hainaut, la caserne de Ghlin a ainsi disparu malgré le nombre d’industries dangereuses sur la région et le nombre d’habitants. Une fermeture dénoncée par la Province de Hainaut qui se bat pour son retour.
Néanmoins, pour le SLFP, par la voix de son responsable Eric Labourdette, tout n’est pas à critiquer au sein de la réforme. La réforme a servi à quelque chose : une telle entraide entre les zones de secours du nord, du centre et du sud du pays, c’est une première, avec des pompiers venus d’Anvers, de Bruxelles, Courtrai. Mais bien sûr, il reste des choses à parfaire« , réagit le syndicaliste. La balle est donc dans le camp politique.
Crédit photos : Sud Presse
Les services de secours et la protection civile ont fait de leur mieux pour venir en aide aux citoyens durant les terribles inondations qui ont touché le pays, mais ont manqué de moyens et de coordination, dénonce dans un communiqué le Syndicat libre de la fonction publique.
Le plan de réforme consacré à la Protection civile en 2017, de Jan Jambon (NVA) et soutenue par le MR côté francophone, à l’époque au pouvoir dans la Suédoise a réduit drastiquement les effectifs de secours spécialisés. Quatre casernes ont été fermées sur les six existantes auparavant ( dont celles de Ghlin et Libramont) .
D’après les chiffres obtenus par le SLFP auprès du gouvernement fédéral, parmi les deux casernes restantes (basées à Brasschaat et à Crisnée) à l’est du pas, le nombre d’agents professionnels est passé de 513 à 224, soit une diminution de 289 agents auxquels devraient se rajouter toutefois 41 agents en cours de recrutement.
Concernant les agents volontaires, les effectifs sont passés de 694 à 289 (soit une réduction de 405 volontaires). En Hainaut, la caserne de Ghlin a ainsi disparu malgré le nombre d’industries dangereuses sur la région et le nombre d’habitants. Une fermeture dénoncée par la Province de Hainaut qui se bat pour son retour.
Néanmoins, pour le SLFP, par la voix de son responsable Eric Labourdette, tout n’est pas à critiquer au sein de la réforme. La réforme a servi à quelque chose : une telle entraide entre les zones de secours du nord, du centre et du sud du pays, c’est une première, avec des pompiers venus d’Anvers, de Bruxelles, Courtrai. Mais bien sûr, il reste des choses à parfaire« , réagit le syndicaliste. La balle est donc dans le camp politique.
Crédit photos : Sud Presse