La Wallonie veut donner un nouveau souffle à la rénovation énergétique. Un objectif ambitieux : éliminer les passoires thermiques d’ici 2035 et atteindre le zéro carbone en 2050. Pour y arriver, le gouvernement wallon change complètement de méthode. Fini le système des primes, place à un modèle basé sur des prêts avantageux dès octobre 2026. On en parle avec Demetrio Scagliola, journaliste politique et expert pour Sud Radio.
Demetrio, pourquoi ce changement de système ?
Le gouvernement veut simplifier. Les primes étaient devenues illisibles, avec une centaine de formules différentes. Elles étaient aussi devenues très coûteuses pour les finances wallonnes, le gouvernement avait d’ailleurs largement revu le système à la baisse en février dernier. Ce nouveau mécanisme, basé sur les prêts Rénopack et Rénoprêt, permet de cibler les ménages qui en ont vraiment besoin. L’idée, c’est aussi d’avoir un système plus prévisible et plus équitable.
Qu’est-ce que ça change concrètement pour un propriétaire qui veut rénover ?
À partir d’octobre 2026, toute aide passera par un prêt. Selon les revenus, le taux d’intérêt pourra être nul ou variable, et une partie du remboursement sera réduite si les travaux améliorent sensiblement la performance énergétique, donc le fameux score PEB. Les démarches seront aussi plus simples, promet la ministre Cécile Neven, puisque l’aide couvrira l’ensemble du projet, pas chaque poste séparément.
Le calendrier est serré. Est-ce que la Wallonie pourra tenir ses objectifs ?
Ce sera un vrai défi, mais il y a une planification claire : suppression des labels F et G d’ici 2035, puis montée progressive jusqu’au label B en 2050. La ministre mise sur l’accompagnement et les prêts accessibles. Et l’Europe soutient financièrement, notamment via la Banque européenne d’investissement.
Dernière question : la fin du chauffage au mazout, c’est aussi pour bientôt ?
Oui, dès 2026, plus de nouvelles chaudières au mazout dans les bâtiments neufs. L’interdiction s’élargira petit à petit, jusqu’à concerner tous les logements à partir de 2031. C’est une étape importante vers la neutralité carbone.
La Wallonie veut donner un nouveau souffle à la rénovation énergétique. Un objectif ambitieux : éliminer les passoires thermiques d’ici 2035 et atteindre le zéro carbone en 2050. Pour y arriver, le gouvernement wallon change complètement de méthode. Fini le système des primes, place à un modèle basé sur des prêts avantageux dès octobre 2026. On en parle avec Demetrio Scagliola, journaliste politique et expert pour Sud Radio.
Demetrio, pourquoi ce changement de système ?
Le gouvernement veut simplifier. Les primes étaient devenues illisibles, avec une centaine de formules différentes. Elles étaient aussi devenues très coûteuses pour les finances wallonnes, le gouvernement avait d’ailleurs largement revu le système à la baisse en février dernier. Ce nouveau mécanisme, basé sur les prêts Rénopack et Rénoprêt, permet de cibler les ménages qui en ont vraiment besoin. L’idée, c’est aussi d’avoir un système plus prévisible et plus équitable.
Qu’est-ce que ça change concrètement pour un propriétaire qui veut rénover ?
À partir d’octobre 2026, toute aide passera par un prêt. Selon les revenus, le taux d’intérêt pourra être nul ou variable, et une partie du remboursement sera réduite si les travaux améliorent sensiblement la performance énergétique, donc le fameux score PEB. Les démarches seront aussi plus simples, promet la ministre Cécile Neven, puisque l’aide couvrira l’ensemble du projet, pas chaque poste séparément.
Le calendrier est serré. Est-ce que la Wallonie pourra tenir ses objectifs ?
Ce sera un vrai défi, mais il y a une planification claire : suppression des labels F et G d’ici 2035, puis montée progressive jusqu’au label B en 2050. La ministre mise sur l’accompagnement et les prêts accessibles. Et l’Europe soutient financièrement, notamment via la Banque européenne d’investissement.
Dernière question : la fin du chauffage au mazout, c’est aussi pour bientôt ?
Oui, dès 2026, plus de nouvelles chaudières au mazout dans les bâtiments neufs. L’interdiction s’élargira petit à petit, jusqu’à concerner tous les logements à partir de 2031. C’est une étape importante vers la neutralité carbone.
