Ces samedi 30 et dimanche 31 août, à l’occasion de la Nuit européenne des chauves-souris, Plecotus (le pôle chauves-souris de Natagora), met en lumière le rôle crucial de ces dernières dans l’agriculture.
Il nous invite à découvrir ces petites créatures nocturnes qui apportent leur aide précieuse aux agriculteurs. En effet, ces espèces participent activement à la régulation des populations d’insectes qui affectent tant les animaux que les récoltes.
Entre 2021 et 2024, Plecotus a mené une étude approfondie sur la présence des chauves-souris dans les fermes. 79 étables ont été analysées, dans les provinces de Liège, Namur, du Luxembourg et du Hainaut.
Cette étude révèle que la quasi-totalité des bâtiments d’élevage étudiés constitue des lieux de chasse pour les chiroptères et qu’ils sont fréquentés par au moins 13 espèces différentes. L’analyse de leur régime alimentaire démontre qu’elles se nourrissent d’insectes nuisibles aux cultures et au bétail. Différentes espèces de mouches et moustiques piqueurs et suceurs ont été détectées dans un tiers des échantillons collectés. Ces espèces peuvent provoquer des effets directs sur le bétail, comme les lésions cutanées, stress ou encore transmission de maladies.
En parallèle à ces études, une récente thèse menée à l’Université de Liège, révèle qu’une espèce en particulier, le murin à oreilles échancrées, raffole de ces mouches qui pullulent à proximité des troupeaux. Ces chauves-souris sont particulièrement actives en période estivale, et sont capables de capturer environ 3000 insectes par nuit de chasse. Une excellente nouvelle pour les agriculteurs soucieux du bien-être de leurs animaux et de la préservation de leurs cultures.
Ces samedi 30 et dimanche 31 août, à l’occasion de la Nuit européenne des chauves-souris, Plecotus (le pôle chauves-souris de Natagora), met en lumière le rôle crucial de ces dernières dans l’agriculture.
Il nous invite à découvrir ces petites créatures nocturnes qui apportent leur aide précieuse aux agriculteurs. En effet, ces espèces participent activement à la régulation des populations d’insectes qui affectent tant les animaux que les récoltes.
Entre 2021 et 2024, Plecotus a mené une étude approfondie sur la présence des chauves-souris dans les fermes. 79 étables ont été analysées, dans les provinces de Liège, Namur, du Luxembourg et du Hainaut.
Cette étude révèle que la quasi-totalité des bâtiments d’élevage étudiés constitue des lieux de chasse pour les chiroptères et qu’ils sont fréquentés par au moins 13 espèces différentes. L’analyse de leur régime alimentaire démontre qu’elles se nourrissent d’insectes nuisibles aux cultures et au bétail. Différentes espèces de mouches et moustiques piqueurs et suceurs ont été détectées dans un tiers des échantillons collectés. Ces espèces peuvent provoquer des effets directs sur le bétail, comme les lésions cutanées, stress ou encore transmission de maladies.
En parallèle à ces études, une récente thèse menée à l’Université de Liège, révèle qu’une espèce en particulier, le murin à oreilles échancrées, raffole de ces mouches qui pullulent à proximité des troupeaux. Ces chauves-souris sont particulièrement actives en période estivale, et sont capables de capturer environ 3000 insectes par nuit de chasse. Une excellente nouvelle pour les agriculteurs soucieux du bien-être de leurs animaux et de la préservation de leurs cultures.