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CHARLEROI : le renouvellement du permis de l’aéroport est accordé
Publié le 18 juillet, 2025

Pourtant, seule la commune de Charleroi s’est déclarée favorable au permis lors de l’enquête publique, alors que huit autres communes directement impactées ont émis un avis — favorable ou défavorable.

Parmi les communes qui ont exprimé leur opposition figurent Fleurus et Binche, qui tiennent à rappeler que le développement économique ne peut se faire au détriment de la santé publique et de la qualité de vie des riverains.

Les nuisances sonores, la pollution atmosphérique et l’impact sur le sommeil des habitants sont au cœur des préoccupations exprimées.

Le projet présenté par l’aéroport prévoit une augmentation du nombre de mouvements commerciaux, passant de 58 000 en 2024 à 77 000 en 2041. Les conséquences en termes de nuisances sonores et de pollution sont évidentes, sans pour autant être suffisamment encadrées.

Dans le cadre de cette procédure, Binche et Fleurus formulent des propositions concrètes et raisonnables :

  1. Revenir strictement au texte du décret du 8 juin 2001, avec un couvre-feu de 23 h à 7 h ;
  2. Réaliser des études épidémiologiques approfondies sur l’impact sanitaire de l’activité aéroportuaire ;
  3. Limiter le nombre d’avions basés au niveau actuel ;
  4. Mettre en place une procédure d’évaluation intermédiaire tous les cinq ans, via un permis temporaire et conditionné ;
  5. Renforcer le monitoring environnemental permanent (avec des sonomètres répartis en nombre suffisant), et publier les données chaque année ;
  6. Simplifier les modalités de dépôt de plainte pour les citoyens, avec un suivi structuré et transparent ;
  7. Renforcer le rôle du comité d’accompagnement, avec une réelle implication des riverains ;
  8. Appliquer de véritables sanctions en cas de dépassements horaires ou de non-respect des normes de bruit.

Par ailleurs, les deux Villes s’inquiètent de la progressive privatisation de l’actionnariat de BSCA, encouragée par le Gouvernement wallon.

Binche et Fleurus demandent donc au Gouvernement wallon et au ministre de la Santé de conditionner tout renouvellement de permis à des engagements clairs, chiffrés et vérifiables.

CHARLEROI : le renouvellement du permis de l’aéroport est accordé
Publié le 18 juillet, 2025

Pourtant, seule la commune de Charleroi s’est déclarée favorable au permis lors de l’enquête publique, alors que huit autres communes directement impactées ont émis un avis — favorable ou défavorable.

Parmi les communes qui ont exprimé leur opposition figurent Fleurus et Binche, qui tiennent à rappeler que le développement économique ne peut se faire au détriment de la santé publique et de la qualité de vie des riverains.

Les nuisances sonores, la pollution atmosphérique et l’impact sur le sommeil des habitants sont au cœur des préoccupations exprimées.

Le projet présenté par l’aéroport prévoit une augmentation du nombre de mouvements commerciaux, passant de 58 000 en 2024 à 77 000 en 2041. Les conséquences en termes de nuisances sonores et de pollution sont évidentes, sans pour autant être suffisamment encadrées.

Dans le cadre de cette procédure, Binche et Fleurus formulent des propositions concrètes et raisonnables :

  1. Revenir strictement au texte du décret du 8 juin 2001, avec un couvre-feu de 23 h à 7 h ;
  2. Réaliser des études épidémiologiques approfondies sur l’impact sanitaire de l’activité aéroportuaire ;
  3. Limiter le nombre d’avions basés au niveau actuel ;
  4. Mettre en place une procédure d’évaluation intermédiaire tous les cinq ans, via un permis temporaire et conditionné ;
  5. Renforcer le monitoring environnemental permanent (avec des sonomètres répartis en nombre suffisant), et publier les données chaque année ;
  6. Simplifier les modalités de dépôt de plainte pour les citoyens, avec un suivi structuré et transparent ;
  7. Renforcer le rôle du comité d’accompagnement, avec une réelle implication des riverains ;
  8. Appliquer de véritables sanctions en cas de dépassements horaires ou de non-respect des normes de bruit.

Par ailleurs, les deux Villes s’inquiètent de la progressive privatisation de l’actionnariat de BSCA, encouragée par le Gouvernement wallon.

Binche et Fleurus demandent donc au Gouvernement wallon et au ministre de la Santé de conditionner tout renouvellement de permis à des engagements clairs, chiffrés et vérifiables.