Nous écouter !
Des conditions de vie innommables pour 20 animaux à Strépy-Bracquegnies
Publié le 1 mars, 2021

Ce dimanche en début de soirée, les associations Animaux en Péril, la S.P.A La Louvière, Equi’chance, Tabula Rasa et Help Animals sont intervenues pour secourir une vingtaine d’animaux d’une situation dramatique. 

La découverte d’un véritable charnier a conduit très rapidement les autorités à ordonner la saisie des animaux encore vivants ; deux chevaux, trois poneys, trois moutons, trois chèvres, deux agneaux, une poule, quatre chats et un chien. 

De l’extérieur, le constat était déjà édifiant. Deux chevaux et trois poneys erraient dans un terrain maculé d’excréments avec pour seul abri une serre en toile trouée. Sans possibilité de s’abreuver ni de se nourrir autrement qu’avec du fourrage moisi, ces animaux dépérissaient littéralement.

Alors que quatre chats déambulaient dans cette parcelle parsemée d’immondices, l’unique chien présent sur place était lui détenu dans une cage en bois.

Des cadavres sur place

Un peu plus loin, un abri de fortune construit avec quelques palettes clouées entre elles « abrite » les chèvres, les moutons et leurs agneaux. Sans possibilité de sortir, les ovins et caprins sont prisonniers de cette geôle en piteux état. L’horreur atteint son paroxysme quand les soigneurs professionnels des refuges découvrent que ces derniers piétinent plusieurs cadavres de leurs propres congénères.

Quelques-unes de ces dépouilles sont récentes, mais d’autres sont dans un état de décomposition avancé. Enfin, en soulevant des palettes, un membre de l’équipe révèle le cadavre d’un cochon. 

Bien évidemment, une odeur pestilentielle émanait de ce cloître à cause de la décomposition des cadavres et des restes d’animaux éparpillés sur place. Une tête de cochon coupée laisse à penser que le propriétaire procédait à des abattages illégaux au sein de sa propriété. 

Pour terminer, les forces vives présentes sur place retrouvent une poule encore vivante, seule rescapée de ce qui restait d’un poulailler.

Des rescapés en très mauvais état

L’état sanitaire global est alarmant pour les animaux pris en charge par les différents sanctuaires présents lors de l’intervention. Les victimes souffrent d’une infestation importante de parasites.

Des conditions de vie innommables pour 20 animaux à Strépy-Bracquegnies
Publié le 1 mars, 2021

Ce dimanche en début de soirée, les associations Animaux en Péril, la S.P.A La Louvière, Equi’chance, Tabula Rasa et Help Animals sont intervenues pour secourir une vingtaine d’animaux d’une situation dramatique. 

La découverte d’un véritable charnier a conduit très rapidement les autorités à ordonner la saisie des animaux encore vivants ; deux chevaux, trois poneys, trois moutons, trois chèvres, deux agneaux, une poule, quatre chats et un chien. 

De l’extérieur, le constat était déjà édifiant. Deux chevaux et trois poneys erraient dans un terrain maculé d’excréments avec pour seul abri une serre en toile trouée. Sans possibilité de s’abreuver ni de se nourrir autrement qu’avec du fourrage moisi, ces animaux dépérissaient littéralement.

Alors que quatre chats déambulaient dans cette parcelle parsemée d’immondices, l’unique chien présent sur place était lui détenu dans une cage en bois.

Des cadavres sur place

Un peu plus loin, un abri de fortune construit avec quelques palettes clouées entre elles « abrite » les chèvres, les moutons et leurs agneaux. Sans possibilité de sortir, les ovins et caprins sont prisonniers de cette geôle en piteux état. L’horreur atteint son paroxysme quand les soigneurs professionnels des refuges découvrent que ces derniers piétinent plusieurs cadavres de leurs propres congénères.

Quelques-unes de ces dépouilles sont récentes, mais d’autres sont dans un état de décomposition avancé. Enfin, en soulevant des palettes, un membre de l’équipe révèle le cadavre d’un cochon. 

Bien évidemment, une odeur pestilentielle émanait de ce cloître à cause de la décomposition des cadavres et des restes d’animaux éparpillés sur place. Une tête de cochon coupée laisse à penser que le propriétaire procédait à des abattages illégaux au sein de sa propriété. 

Pour terminer, les forces vives présentes sur place retrouvent une poule encore vivante, seule rescapée de ce qui restait d’un poulailler.

Des rescapés en très mauvais état

L’état sanitaire global est alarmant pour les animaux pris en charge par les différents sanctuaires présents lors de l’intervention. Les victimes souffrent d’une infestation importante de parasites.