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Clap Ciné du 19 mars
Publié le 19 mars, 2025

« Blanche Neige»

Voilà donc une nouvelle adaptation du célèbre conte des Frères Grimm et du film d’animation « Blanche Neige et les 7 Nains » créé chez Disney en 1937.  En prise de vues réelles et avec des personnages de chair et d’os.

Le film était très attendu mais quand  même précédé de quelques polémiques notamment liées au choix des acteurs (avec Rachel Zegler, dans le rôle titre, une actrice latino, révélée en 2021 par son interprétation de Maria dans l’adaptation de « West Side Story » par Steven Spielberg pas assez blanche de peau, a-t-on dit) ; contestation aussi sur les écarts par rapport au scénario original où par exemple, le prince charmant est devenu une sorte de bandit de forêt, à la tête d’une bande de valeureux hors-la-loi, une pâle réplique à la Robin des Bois, etc. …  Mais ce qui, formellement, est le plus choquant, c’est le remplacement de potentiels acteurs nains par des personnages en images de synthèse reproduisant ceux du dessin animé original !  D’ailleurs, les 7 nains ont même disparu du titre original.

De toute façon, le film réalisé par Marc Webb (surtout connu pour les « Spider Man « ) est très décevant : un récit d’aventures fade et ennuyeux, avec des parties chantées qui tentent d’égayer un scénario  naïf, sans âme ni émotion et des décors très « carton-pâte » qui viennent d’un autre temps !  Il y a quand même quelques jolies scènes avec plein d’animaux, actifs, drôles et parfois émouvants et les deux actrices principales qui assument correctement leur rôle : Rachel Zegler et Gal Gadot (vue dans «Wonder woman » et « Fast Furious ») dans celui de la méchante reine.  Quant aux effets spéciaux, ils sont si appuyés et si visibles qu’ils ne font même pas illusion.

«  Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan»

Ken Scott (à qui on doit notamment des films comme « Starbuck », « L’extraordinaire voyage du Fakir » ou encore « Au revoir le bonheur », adapte ici le roman de l’avocat et animateur radio Roland Perez qui raconte sa vraie et très improbable histoire. Un récit personnel et intime qui relate des faits à caractères extraordinaires.

Roland  né en 1963 est  le dernier d’une famille juive de six enfants. Il a un pied-bot.  Contre l’avis des spécialistes, sa mère Esther refuse de le voir appareillé à vie.  Des semaines passent, des mois, les premières années mais sa mère s’obstine avec acharnement s’opposant même aux agents du ministère.

Grâce à ses sœurs, Roland découvre Sylvie Vartan.  Alité pendant un an, il suit la vie, la musique et les chansons de Sylvie Vartan.  Il apprend à lire grâce à ses textes puis un jour, il parvient à marcher.  Esther se bat alors pour qu’il ait une « vie fabuleuse » …

C’est un film sympathique, généreux, à la fois, drôle et grave qui se fonde non seulement sur l’éclosion de l’étonnante et incroyable existence de Roland mais aussi – et surtout – sur le portrait d’une femme forte, déterminée, aimante par dessus tout mais le film manque de profondeur, de rythme, d’arrière plan et tout semble finalement léger, superficiel, gentil et assez convenu.  Dans le rôle de Rachel, Leila Bekhti exagère son personnage-cliché de mère juive et Jonathan Cohen (Roland adulte) est un bon fils, attentionné et reconnaissant, très ce qu’il faut. 

Restent les quelques apparitions de la Sylvie Vartan actuelle qui appellent une certaine nostalgie.

André CEUTERICK

Clap Ciné du 19 mars
Publié le 19 mars, 2025

« Blanche Neige»

Voilà donc une nouvelle adaptation du célèbre conte des Frères Grimm et du film d’animation « Blanche Neige et les 7 Nains » créé chez Disney en 1937.  En prise de vues réelles et avec des personnages de chair et d’os.

Le film était très attendu mais quand  même précédé de quelques polémiques notamment liées au choix des acteurs (avec Rachel Zegler, dans le rôle titre, une actrice latino, révélée en 2021 par son interprétation de Maria dans l’adaptation de « West Side Story » par Steven Spielberg pas assez blanche de peau, a-t-on dit) ; contestation aussi sur les écarts par rapport au scénario original où par exemple, le prince charmant est devenu une sorte de bandit de forêt, à la tête d’une bande de valeureux hors-la-loi, une pâle réplique à la Robin des Bois, etc. …  Mais ce qui, formellement, est le plus choquant, c’est le remplacement de potentiels acteurs nains par des personnages en images de synthèse reproduisant ceux du dessin animé original !  D’ailleurs, les 7 nains ont même disparu du titre original.

De toute façon, le film réalisé par Marc Webb (surtout connu pour les « Spider Man « ) est très décevant : un récit d’aventures fade et ennuyeux, avec des parties chantées qui tentent d’égayer un scénario  naïf, sans âme ni émotion et des décors très « carton-pâte » qui viennent d’un autre temps !  Il y a quand même quelques jolies scènes avec plein d’animaux, actifs, drôles et parfois émouvants et les deux actrices principales qui assument correctement leur rôle : Rachel Zegler et Gal Gadot (vue dans «Wonder woman » et « Fast Furious ») dans celui de la méchante reine.  Quant aux effets spéciaux, ils sont si appuyés et si visibles qu’ils ne font même pas illusion.

«  Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan»

Ken Scott (à qui on doit notamment des films comme « Starbuck », « L’extraordinaire voyage du Fakir » ou encore « Au revoir le bonheur », adapte ici le roman de l’avocat et animateur radio Roland Perez qui raconte sa vraie et très improbable histoire. Un récit personnel et intime qui relate des faits à caractères extraordinaires.

Roland  né en 1963 est  le dernier d’une famille juive de six enfants. Il a un pied-bot.  Contre l’avis des spécialistes, sa mère Esther refuse de le voir appareillé à vie.  Des semaines passent, des mois, les premières années mais sa mère s’obstine avec acharnement s’opposant même aux agents du ministère.

Grâce à ses sœurs, Roland découvre Sylvie Vartan.  Alité pendant un an, il suit la vie, la musique et les chansons de Sylvie Vartan.  Il apprend à lire grâce à ses textes puis un jour, il parvient à marcher.  Esther se bat alors pour qu’il ait une « vie fabuleuse » …

C’est un film sympathique, généreux, à la fois, drôle et grave qui se fonde non seulement sur l’éclosion de l’étonnante et incroyable existence de Roland mais aussi – et surtout – sur le portrait d’une femme forte, déterminée, aimante par dessus tout mais le film manque de profondeur, de rythme, d’arrière plan et tout semble finalement léger, superficiel, gentil et assez convenu.  Dans le rôle de Rachel, Leila Bekhti exagère son personnage-cliché de mère juive et Jonathan Cohen (Roland adulte) est un bon fils, attentionné et reconnaissant, très ce qu’il faut. 

Restent les quelques apparitions de la Sylvie Vartan actuelle qui appellent une certaine nostalgie.

André CEUTERICK