« Gladiator II »
Il est toujours extrêmement périlleux de donner une suite à un film de l’ampleur, de la puissance et du prestige de ce « Gladiator » réalisé par Ridley Scott en 2000.
Près de 25 ans plus tard, à 86 ans, le cinéaste anglais reprend l’histoire où il l’avait laissée, ou presque puisque il la situe ici 20 ans après la mort de Maximus. Le film commence par des scènes de combat déjà très spectaculaires en Numidie, 200 ans avant J-C., 16 ans après la mort du Grand Empereur Marc- Aurèle à Rome ;
Hano, vaillant guerrier, tente de défendre la ville et de repousser l’armée romaine du Général Marcus Acacius qui gagne la bataille. Hano est fait prisonnier et emmené à Rome où Acacius va retrouver son épouse Lucilla, la fille de Marc-Aurèle, qui vit recluse et sous surveillance.
Rome est à présent sous le joug des jumeau Geta et Caracalla, deux empereurs fantasques et cruels qui rêvent de conquérir le monde et règnent par la terreur.
Hano est vendu à un certain Macrinus qui va l’intégrer dans sa troupe de gladiateurs …
On apprend un peu plus tard que Hano est en fait Lucius, le fils de Maximus et Lucilla … qui doit à son tour descendre dans l’arène.
Cette suite prend certaines libertés avec la vérité historique mais qu’importe : c’est une fresque flamboyante et grandiose où Ridley Scott dépeint un empire décadent et où l’inoxydable héros Lucius s’engage dans une terrible et sanglante entreprise de vengeance, mais en lui résonnent encore les enseignements de son grand-père Marc-Aurèle qui rêvait d’un monde meilleur.
On n’a évidemment pas oublié Russel Crow, le désormais légendaire gladiateur du premier film mais Paul Mescal démontre lui aussi une force physique exceptionnelle et un formidable charisme dans un nouveau gladiateur qui marquera lui aussi les esprits.
A ses côtés, il y a Pedro Pascal dans le Marcus Acacius, Connie Nielsen, lumineuse, dans celui de Lucilla et Denzel Washington, retors, intrigant et démentiel, ancien esclave devenu le tout puissant propriétaire de gladiateur, qui rêve de pouvoir et de gloire.
« A toute allure »
Beaucoup plus modeste et plus légère, « A toute allure » est une comédie romantique assez divertissante, aux rebondissements plutôt improbables, mais, comme l’indique le titre, menée sur un rythme très soutenu.
Marco est steward, Marianne, officier à bord d’un sous-marin tactique. Ils se rencontrent lors d’une escale commune et se laissent aller à un flirt sans lendemain. Mais elle oublie son pendentif dans la chambre de l’hôtel et il tente de la rattraper pour le lui rendre. Il s’introduit dans le sous-marin juste avant son départ mais le bateau s’enfonce avant qu’il n’ait pu repartir … C’est le début d’une très rocambolesque aventure qu’un innocent coup de foudre va conduire du Pacifique à l’Atlantique, avec quelques escales en guise d’intermèdes.
Une romance cocasse qui fait sourire, à défaut de véritable émotion, interprétée par Pio Marmaï (qu’on voit beaucoup ces derniers temps, notamment dans le diptyque des « Trois Mousquetaires »), Pio Marmaï très à l’aise dans le rôle de ce steward fantasque et impulsif et par Eye Haïdara en militaire sûre d’elle et insolente dans un milieu d’hommes. Avec aussi José Garcia dans le rôle d’un commandant bourru mais attachant et une belle prouesse technique de la part du réalisateur qui a tourné la première partie du film dans l’espace confiné d’une vraie frégate démilitarisée.
André CEUTERICK
« Gladiator II »
Il est toujours extrêmement périlleux de donner une suite à un film de l’ampleur, de la puissance et du prestige de ce « Gladiator » réalisé par Ridley Scott en 2000.
Près de 25 ans plus tard, à 86 ans, le cinéaste anglais reprend l’histoire où il l’avait laissée, ou presque puisque il la situe ici 20 ans après la mort de Maximus. Le film commence par des scènes de combat déjà très spectaculaires en Numidie, 200 ans avant J-C., 16 ans après la mort du Grand Empereur Marc- Aurèle à Rome ;
Hano, vaillant guerrier, tente de défendre la ville et de repousser l’armée romaine du Général Marcus Acacius qui gagne la bataille. Hano est fait prisonnier et emmené à Rome où Acacius va retrouver son épouse Lucilla, la fille de Marc-Aurèle, qui vit recluse et sous surveillance.
Rome est à présent sous le joug des jumeau Geta et Caracalla, deux empereurs fantasques et cruels qui rêvent de conquérir le monde et règnent par la terreur.
Hano est vendu à un certain Macrinus qui va l’intégrer dans sa troupe de gladiateurs …
On apprend un peu plus tard que Hano est en fait Lucius, le fils de Maximus et Lucilla … qui doit à son tour descendre dans l’arène.
Cette suite prend certaines libertés avec la vérité historique mais qu’importe : c’est une fresque flamboyante et grandiose où Ridley Scott dépeint un empire décadent et où l’inoxydable héros Lucius s’engage dans une terrible et sanglante entreprise de vengeance, mais en lui résonnent encore les enseignements de son grand-père Marc-Aurèle qui rêvait d’un monde meilleur.
On n’a évidemment pas oublié Russel Crow, le désormais légendaire gladiateur du premier film mais Paul Mescal démontre lui aussi une force physique exceptionnelle et un formidable charisme dans un nouveau gladiateur qui marquera lui aussi les esprits.
A ses côtés, il y a Pedro Pascal dans le Marcus Acacius, Connie Nielsen, lumineuse, dans celui de Lucilla et Denzel Washington, retors, intrigant et démentiel, ancien esclave devenu le tout puissant propriétaire de gladiateur, qui rêve de pouvoir et de gloire.
« A toute allure »
Beaucoup plus modeste et plus légère, « A toute allure » est une comédie romantique assez divertissante, aux rebondissements plutôt improbables, mais, comme l’indique le titre, menée sur un rythme très soutenu.
Marco est steward, Marianne, officier à bord d’un sous-marin tactique. Ils se rencontrent lors d’une escale commune et se laissent aller à un flirt sans lendemain. Mais elle oublie son pendentif dans la chambre de l’hôtel et il tente de la rattraper pour le lui rendre. Il s’introduit dans le sous-marin juste avant son départ mais le bateau s’enfonce avant qu’il n’ait pu repartir … C’est le début d’une très rocambolesque aventure qu’un innocent coup de foudre va conduire du Pacifique à l’Atlantique, avec quelques escales en guise d’intermèdes.
Une romance cocasse qui fait sourire, à défaut de véritable émotion, interprétée par Pio Marmaï (qu’on voit beaucoup ces derniers temps, notamment dans le diptyque des « Trois Mousquetaires »), Pio Marmaï très à l’aise dans le rôle de ce steward fantasque et impulsif et par Eye Haïdara en militaire sûre d’elle et insolente dans un milieu d’hommes. Avec aussi José Garcia dans le rôle d’un commandant bourru mais attachant et une belle prouesse technique de la part du réalisateur qui a tourné la première partie du film dans l’espace confiné d’une vraie frégate démilitarisée.
André CEUTERICK