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Clap Ciné du 11 septembre
Publié le 11 septembre, 2024

«Le procès du chien »

C’est le premier film de la comédienne Laetitia Dosch en tant que réalisatrice : une comédie loufoque, drôle, assez débridée dans laquelle elle joue aussi le rôle principal.  L’histoire est inspirée de faits réels qui se sont passés en Suisse et qui, à l’époque, avait passionné l’opinion publique.

Menacée d’être licenciée par son patron car elle perd trop de procès, Avril, avocate, accepte néanmoins de défendre le chien Cosmos, qui a attaqué et défiguré Lorene alors qu’elle faisait le ménage chez son maître malvoyant Dariuch … qui est désespéré car son fidèle compagnon risque l’euthanasie … Avril obtient de la juge qu’il y ait un procès … Commence alors le procès du chien.

A partir de cette situation pour le moins insolite, Laetitia Dosch traite de thèmes  actuels : l’écologie animale, la cause féministe, la vie politique qui vire de plus en plus à droite, la maltraitance juvénile, la situation des malvoyants, etc. …

Des sujets intéressants mais on a parfois l’impression que le film part dans tous les sens car il y a beaucoup de digressions, de rebondissements et de situations cocasses mais la réalisatrice exerce un joli sens de la satire et fait preuve d’une réelle invention notamment en introduisant des personnages curieux et atypiques comme le comportementaliste animal, la femme de ménage qui veut avoir un nouveau visage comme celui d’Angelina Jolie … et bien sûr le chien Cosmos reconnu comme génétiquement  misogyne.

Dans les rôles principaux et secondaires (mais importants), aux côtés ou face à Laetitia Dosch, il y a François Damiens, Jean-Pascal Zadi, Anne Dorval et Mathieu Demy.

«Beetlejuice – Beetlejuice »

36 ans après « Beetlejuice », Tom Burton a enfin réussi à y donner une suite, en s’appuyant partiellement sur le même casting puisqu’on y retrouve Michael Keaton dans le rôle titre, Winona Ryder dans celui de Lydia Deetz et Catherine O’Hara dans celui de sa belle-mère Delia.

Avec aussi l’arrivée de la jeune Jenna Ortega, la vedette de la fameuse série « Mercredi » dont Tim Burton a réalisé quelques épisodes, qui joue ici le rôle d’Astrid, la fille de Winona Ryder.

Après la mort de Charles Deetz, le père de Lydia, la famille Deetz revient à Winter River pour vider la maison familiale.

Lydia est toujours hantée par le souvenir de Beetlejuice son prétendant de l’au-delà.  Astrid, dont le père est mort prématurément ouvre accidentellement une porte vers l’au-delà, celle qui sépare le monde des vivants et celui des morts …

Une autre histoire se passe dans l’au-delà avec Beetlejuice qui est poursuivi par Dolorès, son ex-femme, une mangeuse d’âme qui veut se venger de lui.

Le chaos plane dans les deux mondes et Beetlejuice, l’espiègle démon, revient de l’au-delà …

A noter que Tim Burton a gardé l’espace temps entre les deux films. Ainsi, tout le monde a vieilli mais ils (et surtout elles) sont toujours pleine de folie et d’exubérance.

On retrouve toute la fantaisie de l’univers de Tim Burton, une fantaisie poussée à l’extrême, avec aussi sa sombre ironie, son goût du macabre, des décors et des costumes très colorés et assez psychédéliques  et son sens du spectacle burlesque et délirant.  Le scénario me semble inutilement complexe et  on s’y perd un peu car il y a pléthore de personnages.  Mais les fans y trouveront largement leur compte.

André CEUTERICK

Clap Ciné du 11 septembre
Publié le 11 septembre, 2024

«Le procès du chien »

C’est le premier film de la comédienne Laetitia Dosch en tant que réalisatrice : une comédie loufoque, drôle, assez débridée dans laquelle elle joue aussi le rôle principal.  L’histoire est inspirée de faits réels qui se sont passés en Suisse et qui, à l’époque, avait passionné l’opinion publique.

Menacée d’être licenciée par son patron car elle perd trop de procès, Avril, avocate, accepte néanmoins de défendre le chien Cosmos, qui a attaqué et défiguré Lorene alors qu’elle faisait le ménage chez son maître malvoyant Dariuch … qui est désespéré car son fidèle compagnon risque l’euthanasie … Avril obtient de la juge qu’il y ait un procès … Commence alors le procès du chien.

A partir de cette situation pour le moins insolite, Laetitia Dosch traite de thèmes  actuels : l’écologie animale, la cause féministe, la vie politique qui vire de plus en plus à droite, la maltraitance juvénile, la situation des malvoyants, etc. …

Des sujets intéressants mais on a parfois l’impression que le film part dans tous les sens car il y a beaucoup de digressions, de rebondissements et de situations cocasses mais la réalisatrice exerce un joli sens de la satire et fait preuve d’une réelle invention notamment en introduisant des personnages curieux et atypiques comme le comportementaliste animal, la femme de ménage qui veut avoir un nouveau visage comme celui d’Angelina Jolie … et bien sûr le chien Cosmos reconnu comme génétiquement  misogyne.

Dans les rôles principaux et secondaires (mais importants), aux côtés ou face à Laetitia Dosch, il y a François Damiens, Jean-Pascal Zadi, Anne Dorval et Mathieu Demy.

«Beetlejuice – Beetlejuice »

36 ans après « Beetlejuice », Tom Burton a enfin réussi à y donner une suite, en s’appuyant partiellement sur le même casting puisqu’on y retrouve Michael Keaton dans le rôle titre, Winona Ryder dans celui de Lydia Deetz et Catherine O’Hara dans celui de sa belle-mère Delia.

Avec aussi l’arrivée de la jeune Jenna Ortega, la vedette de la fameuse série « Mercredi » dont Tim Burton a réalisé quelques épisodes, qui joue ici le rôle d’Astrid, la fille de Winona Ryder.

Après la mort de Charles Deetz, le père de Lydia, la famille Deetz revient à Winter River pour vider la maison familiale.

Lydia est toujours hantée par le souvenir de Beetlejuice son prétendant de l’au-delà.  Astrid, dont le père est mort prématurément ouvre accidentellement une porte vers l’au-delà, celle qui sépare le monde des vivants et celui des morts …

Une autre histoire se passe dans l’au-delà avec Beetlejuice qui est poursuivi par Dolorès, son ex-femme, une mangeuse d’âme qui veut se venger de lui.

Le chaos plane dans les deux mondes et Beetlejuice, l’espiègle démon, revient de l’au-delà …

A noter que Tim Burton a gardé l’espace temps entre les deux films. Ainsi, tout le monde a vieilli mais ils (et surtout elles) sont toujours pleine de folie et d’exubérance.

On retrouve toute la fantaisie de l’univers de Tim Burton, une fantaisie poussée à l’extrême, avec aussi sa sombre ironie, son goût du macabre, des décors et des costumes très colorés et assez psychédéliques  et son sens du spectacle burlesque et délirant.  Le scénario me semble inutilement complexe et  on s’y perd un peu car il y a pléthore de personnages.  Mais les fans y trouveront largement leur compte.

André CEUTERICK