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Le remboursement du genou intelligent au CHWAPI !
Publié le 26 août, 2024

A partir de ce mercredi 28 août, les épreuves des jeux paralympiques de Paris nous montreront des athlètes amputés accomplir des exploits grâce à des prothèses innovantes et toujours plus performantes. Elles permettent de nager, de sprinter, de sauter, en un mot, de performer sportivement jusqu’aux JO !


Parmi celles-ci, le genou mécatronique. Un genou commandé par microprocesseur, programmé pour reproduire au mieux le fonctionnement du genou humain. Il contrôle le passage de la phase d’appui à la phase oscillante, répartit les contraintes sur les deux membres inférieurs et prévient les mouvements inattendus du patient pour limiter la chute.

Une telle prothèse high-tech plus sécuritaire et plus fonctionnelle coûte évidemment très cher. En Belgique, jusqu’en 2021, elle était totalement à charge du patient. Aujourd’hui, elle est remboursée intégralement à certaines conditions.


Le Centre Hospitalier de Wallonie picarde est habilité à effectuer les tests nécessaires pour prétendre au remboursement complet du genou intelligent. « Les patients doivent obligatoirement être pris en charge dans un centre de réadaptation de rééducation fonctionnelle locomotrice et neurologique ayant une convention particulière avec l’INAMI. C’est le cas du CHwapi », explique le Dr Amandine Poulain. En tant que médecin spécialisée en Médecine Physique et Réadaptation travaillant dans un centre conventionné, le Dr Poulain peut effectuer l’évaluation médicale du patient avant sa prise en charge par une équipe pluridisciplinaire. Elle rappelle que le genou mécatronique s’adresse aux patients amputés « qui ont récupéré suffisamment d’indépendance dans les déplacements ».

Pour prétendre au remboursement, les ergothérapeutes et kinésithérapeutes du CHwapi réalisent deux batteries de tests à quatre semaines d’intervalle : la première avec leur prothèse mécanique et la seconde avec un genou mécatronique reçu en prêt pour la phase de test.

Evidemment, les débuts sont parfois compliqués mais une fois habituée grâce à la rééducation (jusqu’à 120 séances), la personne amputée pourra retrouver une vraie indépendance. Un genou mécatronique permet de marcher, de courir ou encore de faire du sport. Les jeux paralympiques le prouveront encore en cette fin d’été.

(communiqué et photo CHWAPI)

Le remboursement du genou intelligent au CHWAPI !
Publié le 26 août, 2024

A partir de ce mercredi 28 août, les épreuves des jeux paralympiques de Paris nous montreront des athlètes amputés accomplir des exploits grâce à des prothèses innovantes et toujours plus performantes. Elles permettent de nager, de sprinter, de sauter, en un mot, de performer sportivement jusqu’aux JO !


Parmi celles-ci, le genou mécatronique. Un genou commandé par microprocesseur, programmé pour reproduire au mieux le fonctionnement du genou humain. Il contrôle le passage de la phase d’appui à la phase oscillante, répartit les contraintes sur les deux membres inférieurs et prévient les mouvements inattendus du patient pour limiter la chute.

Une telle prothèse high-tech plus sécuritaire et plus fonctionnelle coûte évidemment très cher. En Belgique, jusqu’en 2021, elle était totalement à charge du patient. Aujourd’hui, elle est remboursée intégralement à certaines conditions.


Le Centre Hospitalier de Wallonie picarde est habilité à effectuer les tests nécessaires pour prétendre au remboursement complet du genou intelligent. « Les patients doivent obligatoirement être pris en charge dans un centre de réadaptation de rééducation fonctionnelle locomotrice et neurologique ayant une convention particulière avec l’INAMI. C’est le cas du CHwapi », explique le Dr Amandine Poulain. En tant que médecin spécialisée en Médecine Physique et Réadaptation travaillant dans un centre conventionné, le Dr Poulain peut effectuer l’évaluation médicale du patient avant sa prise en charge par une équipe pluridisciplinaire. Elle rappelle que le genou mécatronique s’adresse aux patients amputés « qui ont récupéré suffisamment d’indépendance dans les déplacements ».

Pour prétendre au remboursement, les ergothérapeutes et kinésithérapeutes du CHwapi réalisent deux batteries de tests à quatre semaines d’intervalle : la première avec leur prothèse mécanique et la seconde avec un genou mécatronique reçu en prêt pour la phase de test.

Evidemment, les débuts sont parfois compliqués mais une fois habituée grâce à la rééducation (jusqu’à 120 séances), la personne amputée pourra retrouver une vraie indépendance. Un genou mécatronique permet de marcher, de courir ou encore de faire du sport. Les jeux paralympiques le prouveront encore en cette fin d’été.

(communiqué et photo CHWAPI)