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Wapi : un train-usine géant à l’œuvre pour renouveler la ligne TGV entre Leuze et Brugelette
Publié le 13 août, 2024

Au cours des 18 prochains jours : le tronçon « Leuze-Brugelette » de la ligne LGV 1 sera renouvellé. Une des 2 voies sera totalement remise à neuf sur une distance de 17,6km à l’aide d’un train-usine d’1km de longueur.

Cette portion de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) entame ainsi sa cure de jouvence, marquant la première phase d’un chantier stratégique pour l’Europe du rail qui s’échelonnera sur une décennie et dont le budget avoisine les 310 millions d’euros. Frédéric Sacré, porte parole d’Infrabel au micro Sud Radio de Geoffrey Ghilmot.

Pour limiter l’impact de ce chantier sur les clients du rail, les équipes techniques sont à l’œuvre en 3 poses, soit 24h/24. En 18 jours et 18 nuits, elles vont procéder au renouvellement complet de l’une des 2 voies, sur un tronçon de 17,6km situé entre Tourpes (Leuze-en-Hainaut) et Brugelette. Concrètement, il faudra poser 35,2km de nouveaux rails, environ 30.000 nouvelles traverses et quelque 5.500 tonnes de ballast (le lit de cailloux qui fait office d’amortisseur de la voie). Pour ce faire, elles peuvent compter sur un champion de la discipline : un train-usine autrichien, de plus d’1km de long et d’un poids de 4000 tonnes, qui sillonne l’Europe pour réaliser de tels méga-chantiers. Frédéric Sacré, porte parole d’Infrabel.

Une base à Tourpes et des ouvriers qui logent dans des hôtels à Ath et Mons. Adrien Costant, ingénieur voie chez Infrabel.

Des trains à grande vitesse déviés via Mons ou Tournai

La ligne à grande vitesse qui, entre Halle et le village frontalier d’Esplechin, permet de relier Bruxelles à la France souffle cette année ses 27 bougies. Chaque jour, une centaine de TGV l’empruntent à 300km/h. Ces dernières années, des signes de vieillissement sont apparus ce qui a amené Infrabel à planifier ces travaux. L’ampleur de la tâche et la nécessité de garantir la sécurité du personnel ne permettant pas de maintenir la ligne en service, le trafic est totalement interrompu jusqu’au 30 août à l’aube. Depuis ce lundi matin, les TGV sont amenés à emprunter le réseau classique, soit via Mons (trafic de et vers Paris), soit via Ath/Tournai (trafic de et vers Londres). Cette déviation occasionne une prolongation des temps de parcours d’environ 30 minutes. Les différents opérateurs ferroviaires actifs sur cette ligne ont adapté les horaires en conséquence.

Un chantier stratégique de 310 millions d’euros échelonné sur une dizaine d’années

La LGV 1 devrait être remise à neuf d’ici 2035. Cela impliquera du travail de nuit, imperceptible pour les voyageurs, et des coupures planifiées du trafic chaque été à raison, en moyenne, d’une quinzaine de jours par an. Le budget total de ces travaux se monte à 310 millions d’euros, inscrit dans le plan pluriannuel d’investissement d’Infrabel approuvé en décembre 2022 par le Gouvernement fédéral.

Wapi : un train-usine géant à l’œuvre pour renouveler la ligne TGV entre Leuze et Brugelette
Publié le 13 août, 2024

Au cours des 18 prochains jours : le tronçon « Leuze-Brugelette » de la ligne LGV 1 sera renouvellé. Une des 2 voies sera totalement remise à neuf sur une distance de 17,6km à l’aide d’un train-usine d’1km de longueur.

Cette portion de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) entame ainsi sa cure de jouvence, marquant la première phase d’un chantier stratégique pour l’Europe du rail qui s’échelonnera sur une décennie et dont le budget avoisine les 310 millions d’euros. Frédéric Sacré, porte parole d’Infrabel au micro Sud Radio de Geoffrey Ghilmot.

Pour limiter l’impact de ce chantier sur les clients du rail, les équipes techniques sont à l’œuvre en 3 poses, soit 24h/24. En 18 jours et 18 nuits, elles vont procéder au renouvellement complet de l’une des 2 voies, sur un tronçon de 17,6km situé entre Tourpes (Leuze-en-Hainaut) et Brugelette. Concrètement, il faudra poser 35,2km de nouveaux rails, environ 30.000 nouvelles traverses et quelque 5.500 tonnes de ballast (le lit de cailloux qui fait office d’amortisseur de la voie). Pour ce faire, elles peuvent compter sur un champion de la discipline : un train-usine autrichien, de plus d’1km de long et d’un poids de 4000 tonnes, qui sillonne l’Europe pour réaliser de tels méga-chantiers. Frédéric Sacré, porte parole d’Infrabel.

Une base à Tourpes et des ouvriers qui logent dans des hôtels à Ath et Mons. Adrien Costant, ingénieur voie chez Infrabel.

Des trains à grande vitesse déviés via Mons ou Tournai

La ligne à grande vitesse qui, entre Halle et le village frontalier d’Esplechin, permet de relier Bruxelles à la France souffle cette année ses 27 bougies. Chaque jour, une centaine de TGV l’empruntent à 300km/h. Ces dernières années, des signes de vieillissement sont apparus ce qui a amené Infrabel à planifier ces travaux. L’ampleur de la tâche et la nécessité de garantir la sécurité du personnel ne permettant pas de maintenir la ligne en service, le trafic est totalement interrompu jusqu’au 30 août à l’aube. Depuis ce lundi matin, les TGV sont amenés à emprunter le réseau classique, soit via Mons (trafic de et vers Paris), soit via Ath/Tournai (trafic de et vers Londres). Cette déviation occasionne une prolongation des temps de parcours d’environ 30 minutes. Les différents opérateurs ferroviaires actifs sur cette ligne ont adapté les horaires en conséquence.

Un chantier stratégique de 310 millions d’euros échelonné sur une dizaine d’années

La LGV 1 devrait être remise à neuf d’ici 2035. Cela impliquera du travail de nuit, imperceptible pour les voyageurs, et des coupures planifiées du trafic chaque été à raison, en moyenne, d’une quinzaine de jours par an. Le budget total de ces travaux se monte à 310 millions d’euros, inscrit dans le plan pluriannuel d’investissement d’Infrabel approuvé en décembre 2022 par le Gouvernement fédéral.