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Ghislenghien : 20 ans après l’explosion, une catastrophe à ne jamais oublier
Publié le 30 juillet, 2024

C’était il y a 20 ans jour pour jour : 24 personnes perdaient la vie et 132 étaient blessées dans l’explosion de Ghislenghien. Le 20 juillet 2004 en matinée une explosion se fait entendre dans le pays vert. Au loin on aperçoit un nuage de fumée, haut de près de 200 mètres, visible à plus de 15 km à la ronde. Le bruit de la déflagration a même été entendu jusqu’au sud-est de Bruxelles. Rapidement on devine qu’il vient de se passer quelque chose de grave.

Ce matin, une cérémonie était organisée en présence de victimes, de familles de personnes ayant trouvé la mort sur place, de sauveteurs intervenus à l’époque. Présents également, les services de secours de Wapi, la Police, un représentant de sa Majesté le Roi, les autorités communales, le bourgmestre de Flobecq et André Flahaut qui a été le premier membre du gouvernement de l’époque a être arrivé sur place.

Des citoyens étaient également présents par respect pour les victimes et les familles. Geoffrey Ghilmot a rencontré Gérald Mouligneau. Cet athois se souvient du moment précis de l’explosion (8h57).

Quelques minutes après l’explosion, les secours arrivent rapidement sur place. Cinq pompiers manquent déjà à l’appel. Ces hommes installaient un périmètre de sécurité après avoir été appelés pour une odeur de gaz autour du Zoning. Deux heures après l’explosion, il s’avère qu’elle a été causée par le percement d’une conduite de gaz reliant Zeebrugge au nord de la France au cours de travaux menés en vue de l’implantation de l’entreprise Diamant Boart (diamants à usage industriel).

Ronald Depoortere pompier à Beloeil en 2004, arrive sur place. Avec ses collègues, il découvre une zone de guerre.

Présent ce matin parmi la foule, André Flahaut. En 2004, il est Ministre de la Défense et assure en l’absence du Ministre de l’Intérieur plusieurs fonctions. Il arrive rapidement sur place. Le Premier Ministre suivra dans l’après-midi. On mobilise rapidement la Défense et l’hôpital des grands brûlés de Neder-Over-Heembeek. André Flahaut au micro de Geoffrey Ghilmot.

Le Bilan de cette catastrophe est lourd. 24 morts, dont des travailleurs du chantier, 5 pompiers, un policier, un agent d’Electrabel, mais aussi des automobilistes circulant à proximité. 132 autres personnes ont été blessées et gardent de lourdes séquelles. La rédaction s’associe à ce moment de recueillement.

Ghislenghien : 20 ans après l’explosion, une catastrophe à ne jamais oublier
Publié le 30 juillet, 2024

C’était il y a 20 ans jour pour jour : 24 personnes perdaient la vie et 132 étaient blessées dans l’explosion de Ghislenghien. Le 20 juillet 2004 en matinée une explosion se fait entendre dans le pays vert. Au loin on aperçoit un nuage de fumée, haut de près de 200 mètres, visible à plus de 15 km à la ronde. Le bruit de la déflagration a même été entendu jusqu’au sud-est de Bruxelles. Rapidement on devine qu’il vient de se passer quelque chose de grave.

Ce matin, une cérémonie était organisée en présence de victimes, de familles de personnes ayant trouvé la mort sur place, de sauveteurs intervenus à l’époque. Présents également, les services de secours de Wapi, la Police, un représentant de sa Majesté le Roi, les autorités communales, le bourgmestre de Flobecq et André Flahaut qui a été le premier membre du gouvernement de l’époque a être arrivé sur place.

Des citoyens étaient également présents par respect pour les victimes et les familles. Geoffrey Ghilmot a rencontré Gérald Mouligneau. Cet athois se souvient du moment précis de l’explosion (8h57).

Quelques minutes après l’explosion, les secours arrivent rapidement sur place. Cinq pompiers manquent déjà à l’appel. Ces hommes installaient un périmètre de sécurité après avoir été appelés pour une odeur de gaz autour du Zoning. Deux heures après l’explosion, il s’avère qu’elle a été causée par le percement d’une conduite de gaz reliant Zeebrugge au nord de la France au cours de travaux menés en vue de l’implantation de l’entreprise Diamant Boart (diamants à usage industriel).

Ronald Depoortere pompier à Beloeil en 2004, arrive sur place. Avec ses collègues, il découvre une zone de guerre.

Présent ce matin parmi la foule, André Flahaut. En 2004, il est Ministre de la Défense et assure en l’absence du Ministre de l’Intérieur plusieurs fonctions. Il arrive rapidement sur place. Le Premier Ministre suivra dans l’après-midi. On mobilise rapidement la Défense et l’hôpital des grands brûlés de Neder-Over-Heembeek. André Flahaut au micro de Geoffrey Ghilmot.

Le Bilan de cette catastrophe est lourd. 24 morts, dont des travailleurs du chantier, 5 pompiers, un policier, un agent d’Electrabel, mais aussi des automobilistes circulant à proximité. 132 autres personnes ont été blessées et gardent de lourdes séquelles. La rédaction s’associe à ce moment de recueillement.