« Neuilly – Poissy ».
Une comédie française en demi teinte, bourrée de clichés, mais qui explore, à la fois avec réalisme et humour, les tensions religieuses et communautaires au sein d’une prison banlieusarde.
Daniel est un magouilleur, filou, beau parleur qui gère avec succès une entreprise de restaurants. Une entreprise d’autant plus florissante qu’il pratique intensément la fraude fiscale, et planque du cash un peu partout dans son luxueux appartement de Neuilly où il mène la belle vie avec sa femme Lisa et leur jeune fils. Mais un jour, il est pris la main dans le sac – ou à peu près – est placé en garde à vue, présenté au juge (avec qui il fait un peu trop le malin) puis écroué à la prison de Poissy. Du confort bourgeois au réalisme d’une cellule exiguë, la chute est brutale.
Daniel, d’abord désespéré, tente de faire face et de conjurer le mauvais sort. Il se rapproche alors de ses compagnons de cellule, recherche l’apaisement auprès du rabbin – visiteur, tente de sympathiser avec un petit groupe de frères musulmans, … pour sortir de là à n’importe quel prix !!! Dehors, sa femme Lisa tente de sauver l’entreprise.
C’est plutôt bien rythmé, parfois drôle, mais souvent superficiel et caricatural, avec quand même quelques moments de chaleur humaine.
Grégory Boutboul, un habile faiseur de comédies fait apparaître quelques bons comédiens comme Mélanie Bernier (qu’on a évidemment préféré dans le « Maigret » de Patrice Leconte), la joyeuse Claudia Tagbo (ici, à contre emploi, dans le rôle d’une gardienne en chef), Steve Tientcheu (un taulard impressionnant, révélé par « Les Misérables » de Ladj Ly) et en guise de clin d’œil, Gérard Darmon, Gérard Jugnot et Clothilde Courau.
«La planète des singes »
Le retour des singes qui parlent, qui dominent, qui gèrent le monde.
La dernière trilogie – événement s’était achevée en 2017 mais il faut remonter à 1968 pour trouver le 1er film de cette saga historique, avec le légendaire Charlton Heston
Ce nouvel opus, sous-titré « Le nouveau Royaume », situe l’action 300 ans après la mort de César, suprême leader des Singes.
C’est Noa, un jeune singe du clan des Aigles, qui devient le nouvel héros du monde singe. Au début du film, il assiste à la destruction de son village par un groupe armé, les Masques, dirigé par un gorille qui tue son père, enlève le reste du clan et laisse Noa pour mort.
A son réveil, Noa décide de partir à leur recherche. Dans la Vallée interdite, il rencontre Raka, un orang-outang membre de l’Ordre de Casar, qui lui explique que son illustre ancêtre croyait à une coexistence pacifique des singes et des humains. Ils repartent ensemble et un peu plus tard Noa sauve une humaine attachée par les Masques. Il découvre qu’elle sait parler et s’appelle Mae. Le trio poursuit sa route pour retrouver le clan des Aigles …
Le scénario est assez simpliste et convenu, reprenant quelques essentiels proches de la précédente trilogie. La lutte du bien et du mal, la guerre contre les bons singes réduits en esclavage par le méchant gorille Proximus (!), le parcours initiatique du jeune Noa, « guidé » par un vieux sage Raka, la complicité avec une humaine, courageuse et intelligente (mais pas vraiment attachante), etc… le tout dans une mise en scène encore assez spectaculaire, toujours basée sur la technologie de la motion capture, signée Wes Ball, qui succède ainsi à Matt Reeves. Pas très novateur ni surprenant mais les fans y trouveront quand même leur compte.
André CEUTERICK
« Neuilly – Poissy ».
Une comédie française en demi teinte, bourrée de clichés, mais qui explore, à la fois avec réalisme et humour, les tensions religieuses et communautaires au sein d’une prison banlieusarde.
Daniel est un magouilleur, filou, beau parleur qui gère avec succès une entreprise de restaurants. Une entreprise d’autant plus florissante qu’il pratique intensément la fraude fiscale, et planque du cash un peu partout dans son luxueux appartement de Neuilly où il mène la belle vie avec sa femme Lisa et leur jeune fils. Mais un jour, il est pris la main dans le sac – ou à peu près – est placé en garde à vue, présenté au juge (avec qui il fait un peu trop le malin) puis écroué à la prison de Poissy. Du confort bourgeois au réalisme d’une cellule exiguë, la chute est brutale.
Daniel, d’abord désespéré, tente de faire face et de conjurer le mauvais sort. Il se rapproche alors de ses compagnons de cellule, recherche l’apaisement auprès du rabbin – visiteur, tente de sympathiser avec un petit groupe de frères musulmans, … pour sortir de là à n’importe quel prix !!! Dehors, sa femme Lisa tente de sauver l’entreprise.
C’est plutôt bien rythmé, parfois drôle, mais souvent superficiel et caricatural, avec quand même quelques moments de chaleur humaine.
Grégory Boutboul, un habile faiseur de comédies fait apparaître quelques bons comédiens comme Mélanie Bernier (qu’on a évidemment préféré dans le « Maigret » de Patrice Leconte), la joyeuse Claudia Tagbo (ici, à contre emploi, dans le rôle d’une gardienne en chef), Steve Tientcheu (un taulard impressionnant, révélé par « Les Misérables » de Ladj Ly) et en guise de clin d’œil, Gérard Darmon, Gérard Jugnot et Clothilde Courau.
«La planète des singes »
Le retour des singes qui parlent, qui dominent, qui gèrent le monde.
La dernière trilogie – événement s’était achevée en 2017 mais il faut remonter à 1968 pour trouver le 1er film de cette saga historique, avec le légendaire Charlton Heston
Ce nouvel opus, sous-titré « Le nouveau Royaume », situe l’action 300 ans après la mort de César, suprême leader des Singes.
C’est Noa, un jeune singe du clan des Aigles, qui devient le nouvel héros du monde singe. Au début du film, il assiste à la destruction de son village par un groupe armé, les Masques, dirigé par un gorille qui tue son père, enlève le reste du clan et laisse Noa pour mort.
A son réveil, Noa décide de partir à leur recherche. Dans la Vallée interdite, il rencontre Raka, un orang-outang membre de l’Ordre de Casar, qui lui explique que son illustre ancêtre croyait à une coexistence pacifique des singes et des humains. Ils repartent ensemble et un peu plus tard Noa sauve une humaine attachée par les Masques. Il découvre qu’elle sait parler et s’appelle Mae. Le trio poursuit sa route pour retrouver le clan des Aigles …
Le scénario est assez simpliste et convenu, reprenant quelques essentiels proches de la précédente trilogie. La lutte du bien et du mal, la guerre contre les bons singes réduits en esclavage par le méchant gorille Proximus (!), le parcours initiatique du jeune Noa, « guidé » par un vieux sage Raka, la complicité avec une humaine, courageuse et intelligente (mais pas vraiment attachante), etc… le tout dans une mise en scène encore assez spectaculaire, toujours basée sur la technologie de la motion capture, signée Wes Ball, qui succède ainsi à Matt Reeves. Pas très novateur ni surprenant mais les fans y trouveront quand même leur compte.
André CEUTERICK