Dans une bâtisse de 1900, située au coeur des anciens charbonnages du « Grand Trait » et dans la rue du même nom, vous trouverez en cherchant un peu, l’un des plus anciens cafés du Borinage.

Ici, le temps s’est arrêté.

Un feu au milieu de la pièce, un bar à l’ancienne avec quelques fleurs et le sourire de Fernande pour accueillir ses fidèles clients. Fernande est née à l’arrière du café en 1935. De son arrière grand-mère à sa maman, toutes les femmes de la famille ont tenu l’estaminet. Elle a repris le flambeau en juillet 1970.

Avec les fermetures d’usines ou le travail en ville, le café de Fernande accueille aujourd’hui des habitués. Ici, on discute, on refait le monde. Après toutes ces années de carrière, quel est le secret pour tenir si longtemps un établissement ?

Bravo à Fernande pour toutes ses années de travail mais surtout de complicité et d’écoute. On lui souhaite une bonne « santé »et encore beaucoup de jolis moments. N’hésitez pas à lui rendre visite au 51 rue du Grand Trait à la Bouverie.

L’intégralité de l’interview de Fernande

Geoffrey Ghilmot