Nous écouter !
Agriculture : la politique agricole européenne tourne à l’envers. Le monde agricole est à bout
Publié le 26 janvier, 2024

Les agriculteurs passent à l’action. La nuit dernière de nombreux panneaux d’agglomérations ont été retournés en Wallonie ( comme ici à Hoves dans l’entité de Silly). Renversé, car le monde paysan marche sur la tête et se retrouve aujourd’hui dans une impasse. Entre 1990 et 2022, 57% des exploitations ont disparu en Wallonie… L’âge moyen du chef d’exploitation est de 55 ans, seul un exploitant (de 50 ans et plus) sur cinq déclare avoir un successeur et 40 % savent déjà qu’ils n’en auront pas. À l’heure où l’on prône la souveraineté alimentaire, force est de constater que l’avenir de l’agriculture est en danger. selon la FJa.

Ce matin, la Fugea a fait le point sur le malaise des agriculteurs wallons. Lourdeur administrative, revenu en baisse, régulation et règles impossibles à respecter, importations hors UE ( accord de libre échange) avec des règles moins lourdes pour les agriculteurs étrangers, pression de la grande distribution et des transformateurs, les charges, la difficulté de transmission aux jeunes, avoir plusieurs métiers pour s’assurer d’un revenu décent par famille.

Philippe Duvivier, président de la Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs au micro de Geoffrey Ghilmot.

Etienne Allard, est producteur de lait à la Ferme de Warelles à Petit Enghien. Il est inquiet pour l’avenir.

Des actions dès ce vendredi

Le blocage a commencé au rond-point des Vaches à Battice. L’entrée de l’E42 est bloquée. Dans la soirée, la Fugea rencontrera Elio Di Rupo à Tournai. Mardi, une délégation sera reçue à l’Elysette à Namur. Jeudi, 400 tracteurs (pour l’instant) feront le déplacement à Bruxelles où se tiendra un conseil européen de l’agriculture. Des rencontres, des échanges sont prévus avec les syndicats européens et des eurodéputés. Des actions surprises sont prévues auprès de l’agro-industrie en Wallonie Picarde ce weekend.

Le ton monte mais pour l’instant on espère être entendu par les ministres régionaux et le fédéral. Au défaut, la situation pourrait vite se dégrader.

Agriculture : la politique agricole européenne tourne à l’envers. Le monde agricole est à bout
Publié le 26 janvier, 2024

Les agriculteurs passent à l’action. La nuit dernière de nombreux panneaux d’agglomérations ont été retournés en Wallonie ( comme ici à Hoves dans l’entité de Silly). Renversé, car le monde paysan marche sur la tête et se retrouve aujourd’hui dans une impasse. Entre 1990 et 2022, 57% des exploitations ont disparu en Wallonie… L’âge moyen du chef d’exploitation est de 55 ans, seul un exploitant (de 50 ans et plus) sur cinq déclare avoir un successeur et 40 % savent déjà qu’ils n’en auront pas. À l’heure où l’on prône la souveraineté alimentaire, force est de constater que l’avenir de l’agriculture est en danger. selon la FJa.

Ce matin, la Fugea a fait le point sur le malaise des agriculteurs wallons. Lourdeur administrative, revenu en baisse, régulation et règles impossibles à respecter, importations hors UE ( accord de libre échange) avec des règles moins lourdes pour les agriculteurs étrangers, pression de la grande distribution et des transformateurs, les charges, la difficulté de transmission aux jeunes, avoir plusieurs métiers pour s’assurer d’un revenu décent par famille.

Philippe Duvivier, président de la Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs au micro de Geoffrey Ghilmot.

Etienne Allard, est producteur de lait à la Ferme de Warelles à Petit Enghien. Il est inquiet pour l’avenir.

Des actions dès ce vendredi

Le blocage a commencé au rond-point des Vaches à Battice. L’entrée de l’E42 est bloquée. Dans la soirée, la Fugea rencontrera Elio Di Rupo à Tournai. Mardi, une délégation sera reçue à l’Elysette à Namur. Jeudi, 400 tracteurs (pour l’instant) feront le déplacement à Bruxelles où se tiendra un conseil européen de l’agriculture. Des rencontres, des échanges sont prévus avec les syndicats européens et des eurodéputés. Des actions surprises sont prévues auprès de l’agro-industrie en Wallonie Picarde ce weekend.

Le ton monte mais pour l’instant on espère être entendu par les ministres régionaux et le fédéral. Au défaut, la situation pourrait vite se dégrader.