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Charleroi : une chambre du palais de justice pour la prise en charge des violences conjugales
Publié le 10 janvier, 2024

Une chambre spécialisée dans la prise en charge des violences conjugales vient d’ouvrir ses portes au sein du palais de justice de Charleroi.

Jamais la Wallonie n’avait connu une pareille institution pour lutter contre les violences conjugales. Avec l’ouverture de cette chambre, une audience spécifique consacrée à ce type de violence aura lieu une fois par mois.

Cette chambre aura un fonctionnement similaire à celui de la chambre de traitement de la toxicomanie. A savoir, la prise en charge des auteurs pendant le parcours judiciaire en impliquant dès la première audience la maison de justice et les services sociaux adéquats. Si l’évaluation de l’auteur est favorable, le prévenu pourra bénéficier de mesures de faveur au lieu d’une peine de prison classique. Dans le cas contraire, le juge pourra recourir aux sanctions classiques prévues par la loi.

D’ailleurs, un homme poursuivi pour des coups volontaires sur son ex-compagne et sur le nouveau compagnon de cette dernière a intégré le programme mardi après-midi. Il s’est engagé à respecter des conditions probatoires, dont quitter tout lieu public en cas de rencontre fortuite avec son ex. Une peine d’un an de prison a été requise à son encontre par le parquet.

Charleroi : une chambre du palais de justice pour la prise en charge des violences conjugales
Publié le 10 janvier, 2024

Une chambre spécialisée dans la prise en charge des violences conjugales vient d’ouvrir ses portes au sein du palais de justice de Charleroi.

Jamais la Wallonie n’avait connu une pareille institution pour lutter contre les violences conjugales. Avec l’ouverture de cette chambre, une audience spécifique consacrée à ce type de violence aura lieu une fois par mois.

Cette chambre aura un fonctionnement similaire à celui de la chambre de traitement de la toxicomanie. A savoir, la prise en charge des auteurs pendant le parcours judiciaire en impliquant dès la première audience la maison de justice et les services sociaux adéquats. Si l’évaluation de l’auteur est favorable, le prévenu pourra bénéficier de mesures de faveur au lieu d’une peine de prison classique. Dans le cas contraire, le juge pourra recourir aux sanctions classiques prévues par la loi.

D’ailleurs, un homme poursuivi pour des coups volontaires sur son ex-compagne et sur le nouveau compagnon de cette dernière a intégré le programme mardi après-midi. Il s’est engagé à respecter des conditions probatoires, dont quitter tout lieu public en cas de rencontre fortuite avec son ex. Une peine d’un an de prison a été requise à son encontre par le parquet.