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PFAS : analyses de sang à Chièvres
Publié le 5 janvier, 2024

Dans le cadre la pollution de l’eau aux PFAS, qui avait secoué le Hainaut ces dernières semaines, des habitants vont pouvoir faire analyser leur sang.

Les 12.000 personnes qui ont bu l’eau du puits de Chièvres potentiellement contaminée, pourront faire analyser leur sang. Le biomonitoring va débuter ces 9 et 10 janvier, à la Maison du Domissart à Grosage, pour les 350 premiers habitants inscrits. Ces analyses sanguines sont mises en place par l’Institut Scientifique de Service Public.

Une seconde campagne aura lieu les 16 et 17 janvier avec le personnel d’EpiCURA. D’autres séances auront lieu dans les communes d’Ath, Beloeil et Leuze dont certains villages ont été concernés par des taux élevés de PFAS dans l’eau de distribution. Les inscriptions sont possibles jusqu’au 28 février.

Plus d’infos : Campagne de prises de sang — Ville de Chièvres (chievres.be)

Une ancienne décharge à l’origine de la contamination aux PFAS ?

Par ailleurs, le collectif « SOS Notre Santé » vient de dévoiler une possible origine de la contamination de l’eau.

Il s’agirait d’une ancienne décharge située rue de la Pannerie dans le haut de la ville de Chièvres, et active dans les années 70 et 80. Selon le collectif, un jus appelé « lixiviat » émis par la décharge pourrait contenir une quantité énorme de produits toxiques comme entre autres des PFAS. Ce liquide aurait donc pu atteindre les nappes du puits numéro 1. Néanmoins cette décharge ne se trouve pas dans la Zone d’Investigation Prioritaire mise en place. Difficile donc de vérifier cette hypothèse.

SOS Notre Santé a contacté le cabinet de la ministre de l’Environnement Céline Tellier, pour en savoir davantage.

PFAS : analyses de sang à Chièvres
Publié le 5 janvier, 2024

Dans le cadre la pollution de l’eau aux PFAS, qui avait secoué le Hainaut ces dernières semaines, des habitants vont pouvoir faire analyser leur sang.

Les 12.000 personnes qui ont bu l’eau du puits de Chièvres potentiellement contaminée, pourront faire analyser leur sang. Le biomonitoring va débuter ces 9 et 10 janvier, à la Maison du Domissart à Grosage, pour les 350 premiers habitants inscrits. Ces analyses sanguines sont mises en place par l’Institut Scientifique de Service Public.

Une seconde campagne aura lieu les 16 et 17 janvier avec le personnel d’EpiCURA. D’autres séances auront lieu dans les communes d’Ath, Beloeil et Leuze dont certains villages ont été concernés par des taux élevés de PFAS dans l’eau de distribution. Les inscriptions sont possibles jusqu’au 28 février.

Plus d’infos : Campagne de prises de sang — Ville de Chièvres (chievres.be)

Une ancienne décharge à l’origine de la contamination aux PFAS ?

Par ailleurs, le collectif « SOS Notre Santé » vient de dévoiler une possible origine de la contamination de l’eau.

Il s’agirait d’une ancienne décharge située rue de la Pannerie dans le haut de la ville de Chièvres, et active dans les années 70 et 80. Selon le collectif, un jus appelé « lixiviat » émis par la décharge pourrait contenir une quantité énorme de produits toxiques comme entre autres des PFAS. Ce liquide aurait donc pu atteindre les nappes du puits numéro 1. Néanmoins cette décharge ne se trouve pas dans la Zone d’Investigation Prioritaire mise en place. Difficile donc de vérifier cette hypothèse.

SOS Notre Santé a contacté le cabinet de la ministre de l’Environnement Céline Tellier, pour en savoir davantage.