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Fleurus : extension de l’éco-quartier Renaissance
Publié le 22 décembre, 2023

La Ville de Fleurus a présenté, jeudi 21 décembre, le nouveau réseau de chaleur « zéro-carbone » de l’éco-quartier Renaissance.

Située en plein centre de la Ville, cette nouvelle extension se connectera en 2024 au réseau existant à partir de l’école fondamentale Notre-Dame de Fleurus, et rejoindra le nouveau lotissement du promoteur immobilier DC Belgium, ainsi que le nouveau Centre Administratif Intégré, actuellement en chantier.

Cet éco-quartier est le fruit de la collaboration entre la Ville de Fleurus et des prestataires privés, qui développent un réseau de chaleur décarboné. Loïc D’Haeyer, bourgmestre de Fleurus, au micro de Louis Liévin.

L’éco-quartier Renaissance, 100% décarboné, sera alimenté par la centrale de biométhanisation Cinergie. Pas moins d’une trentaine de maisons et 112 appartements seront ainsi alimentés par de l’énergie renouvelable produite localement. Xavier Walin, Cinergie.

D’après les premières estimations pour les 20 prochaines années, pas moins de 6.000 tonnes de dioxyde de carbone seront ainsi évitées dans le nouveau Centre administratif intégré. L’équivalent de 400 vols aller-retour réalisés entre Bruxelles et New-York. Cette alternative aux énergies fossiles voit le jour en Wallonie grâce aux partenaires de la Ville de Fleurus, tels que Karno (développeur de réseau de chaleur décarboné), Resolia (bureau d’étude spécialisé dans les réseaux de chaleur), CENEO (intercommunale active dans l’énergie durable), Cinergie et DC Belgium. Pierre Baijot, CEO de Resolia.

Développeur et opérateur de réseaux de chaleur décarboné, la société Karno promeut le « zéro carbone », de Bruxelles en pssant par Jodoigne, jusqu’à ce projet fleurusien. Les chantiers sont menés dans le cadre régulatoire défini par l’Europe et les régions. Grégory Meys, CEO de Karno.

Cet éco-quartier répond également au besoin de limiter la combustion des énergies fossiles, responsable du réchauffement climatique. En France, près de 15% de l’énergie thermique transite au travers de réseaux de chaleur, et plus de 54% de cette énergie est renouvelable. Un chiffre qui s’élève à moins d’1% en Belgique. La Wallonie, sous l’impulsion du Ministre de l’Energie Philippe Henry, développe l’utilisation du biogaz, dans le cadre de la Stratégie « chaleur », et du Plan Air Climat Energie 2030, prévoyant le doublement des énergies renouvelables d’ici la prochaine décennie. Philippe Henry, Ministre wallon de l’Energie.

Cet éco-quartier répond également au projet de la commune, visant la réduction des émissions de CO2 de minimum 40% d’ici 2030. Notons qu’un accord a été conclu entre Karno et CENEO (intercommunale spécialisée dans les projets énergétiques). Cet accord permet aux pouvoirs publics d’observer les étapes de conception et de construction du réseau.

Le bourgmestre de Fleurus, Loïc D’Haeyer, prévoit par ailleurs le développement de cet éco-quartier au travers d’une troisième phase, de manière à relier l’église, l’Hôtel de Ville et les immeubles de logements sociaux, à ce réseau de chaleur décarboné.

Fleurus : extension de l’éco-quartier Renaissance
Publié le 22 décembre, 2023

La Ville de Fleurus a présenté, jeudi 21 décembre, le nouveau réseau de chaleur « zéro-carbone » de l’éco-quartier Renaissance.

Située en plein centre de la Ville, cette nouvelle extension se connectera en 2024 au réseau existant à partir de l’école fondamentale Notre-Dame de Fleurus, et rejoindra le nouveau lotissement du promoteur immobilier DC Belgium, ainsi que le nouveau Centre Administratif Intégré, actuellement en chantier.

Cet éco-quartier est le fruit de la collaboration entre la Ville de Fleurus et des prestataires privés, qui développent un réseau de chaleur décarboné. Loïc D’Haeyer, bourgmestre de Fleurus, au micro de Louis Liévin.

L’éco-quartier Renaissance, 100% décarboné, sera alimenté par la centrale de biométhanisation Cinergie. Pas moins d’une trentaine de maisons et 112 appartements seront ainsi alimentés par de l’énergie renouvelable produite localement. Xavier Walin, Cinergie.

D’après les premières estimations pour les 20 prochaines années, pas moins de 6.000 tonnes de dioxyde de carbone seront ainsi évitées dans le nouveau Centre administratif intégré. L’équivalent de 400 vols aller-retour réalisés entre Bruxelles et New-York. Cette alternative aux énergies fossiles voit le jour en Wallonie grâce aux partenaires de la Ville de Fleurus, tels que Karno (développeur de réseau de chaleur décarboné), Resolia (bureau d’étude spécialisé dans les réseaux de chaleur), CENEO (intercommunale active dans l’énergie durable), Cinergie et DC Belgium. Pierre Baijot, CEO de Resolia.

Développeur et opérateur de réseaux de chaleur décarboné, la société Karno promeut le « zéro carbone », de Bruxelles en pssant par Jodoigne, jusqu’à ce projet fleurusien. Les chantiers sont menés dans le cadre régulatoire défini par l’Europe et les régions. Grégory Meys, CEO de Karno.

Cet éco-quartier répond également au besoin de limiter la combustion des énergies fossiles, responsable du réchauffement climatique. En France, près de 15% de l’énergie thermique transite au travers de réseaux de chaleur, et plus de 54% de cette énergie est renouvelable. Un chiffre qui s’élève à moins d’1% en Belgique. La Wallonie, sous l’impulsion du Ministre de l’Energie Philippe Henry, développe l’utilisation du biogaz, dans le cadre de la Stratégie « chaleur », et du Plan Air Climat Energie 2030, prévoyant le doublement des énergies renouvelables d’ici la prochaine décennie. Philippe Henry, Ministre wallon de l’Energie.

Cet éco-quartier répond également au projet de la commune, visant la réduction des émissions de CO2 de minimum 40% d’ici 2030. Notons qu’un accord a été conclu entre Karno et CENEO (intercommunale spécialisée dans les projets énergétiques). Cet accord permet aux pouvoirs publics d’observer les étapes de conception et de construction du réseau.

Le bourgmestre de Fleurus, Loïc D’Haeyer, prévoit par ailleurs le développement de cet éco-quartier au travers d’une troisième phase, de manière à relier l’église, l’Hôtel de Ville et les immeubles de logements sociaux, à ce réseau de chaleur décarboné.