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Clap Ciné du 13 décembre
Publié le 14 décembre, 2023

« Wonka »

On se souviendra bien sûr du film « Charlie et la chocolaterie » réalisé par Tim Burton en 2005 (déjà!) avec Johnny Depp, et adapté du roman de Ron Dahl, le très célèbre auteur de livres pour la jeunesse.

Le maître de la chocolaterie, c’était un certain Willy Wonka, personnage fantasque et un peu inquiétant qui fit rêver le petit Charlie, et sans doute des millions d’enfants à travers le monde.

Depuis plusieurs années, le Studio Warner, réfléchit à l’histoire de Willy Wonka, le personnage lui-même, dont on veut imaginer la jeunesse et un avant la création de la fameuse chocolaterie, un pari audacieux et risqué d’autant plus que l’auteur du titre original  n’en avait rien écrit.

C’est Paul King, l’heureux réalisateur des « Paddington » qui fut chargé de trouver la formule magique et il conçut une formidable histoire, avec de multiples personnages, sous la forme d’une comédie musicale.  Voilà donc le jeune et intrépide Willy Wonka, qui débarque dans la capitale du chocolat avec l’intention d’y faire fortune en vendant ses créations.  Dès son arrivée, il se fait escroquer mais son talent attire l’attention des trois grands chocolatiers de la ville qui veulent le faire chasser …

S’inscrit une série d’aventures et de petites intrigues pleines d’humour, de fantaisie, et de malice, où Paul King fait preuve d’une imagination débridée d’où s’échappent une bande de chocolatiers truands, l’acteur Hugh Grant devenu un Oompa Loompa, ces petits êtres inventés par Ron Dahl, des moines junkies et bien sûr d’incroyables décors !!!

Paul King brosse aussi le portrait d’un jeune homme idéaliste, candide, débordant d’idées et déterminé … à changer le monde, avec cette folle certitude que les rêves peuvent devenir réalité.  Dans le rôle titre, Timothée Chamalet rayonne d’innocence et d’ingéniosité.  On le retrouvera bientôt dans la deuxième partie de « Dune », le film fleuve de Denis Villeneuve mais c’est une toute autre histoire.

« Les trois mousquetaires : Milady »

On a découvert il y a quelques mois la première partie de l’adaptation des « Trois mousquetaires » d’Alexandre Dumas, sous-titrée « D’Artagnan ».  Voici maintenant le deuxième volet intitulé  « Milady », réalisé par Martin Bourboulon.

Pour mémoire, à la fin du premier film, D’Artagnan se rend en Angleterre pour arracher à Milady les fameux ferrets de la reine et Milady tombe d’une falaise …    D’Artagnan rentre à Paris pour retrouver sa bien aimée Constance Bonacieux, qui est enlevée sous ses yeux .  C’est ainsi que s’ouvre ce deuxième film que porte le personnage de Milady à l’avant-plan.

Déterminé à sauver Constance, D’Artagnan apprend qu’elle a été envoyée en Angleterre où, à la demande de la Reine, elle est cachée par son ami le duc de Buckingham, ce que lui confirme un peu plus tard le redoutable Richelieu. 

Pendant ce temps, Athos, Porthos et Aramis ont dû rejoindre le siège de la Rochelle… Un peu plus tard, D’Artagnan, accompagné d’Athos et Aramis retourne en Angleterre pour retrouver Constance … Et doit à nouveau faire face à Milady animée d’une fureur vengeresse.

Les deux films ayant été conçus d’un même élan, on retrouve l’intensité de l’action, l’intrigue, le mystère du premier épisode.  On a même l’impression qu’il y a encore plus de mouvements, plus de scènes fortes et spectaculaires, plus de situations dangereuses, c’est plus visuel mais on perd un peu le second degré du sujet lui-même.

Et puis, il y a Milady magistralement interprétée par Eva Green, envoûtante et magnétique.  Elle en éclipse même quelque peu les héros de ce casting cinq étoiles : François Civil, Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmaï, Louis Garrel, …

Ecoutez ici le rdv cinéma avec André Ceuterick

Clap Ciné du 13 décembre
Publié le 14 décembre, 2023

« Wonka »

On se souviendra bien sûr du film « Charlie et la chocolaterie » réalisé par Tim Burton en 2005 (déjà!) avec Johnny Depp, et adapté du roman de Ron Dahl, le très célèbre auteur de livres pour la jeunesse.

Le maître de la chocolaterie, c’était un certain Willy Wonka, personnage fantasque et un peu inquiétant qui fit rêver le petit Charlie, et sans doute des millions d’enfants à travers le monde.

Depuis plusieurs années, le Studio Warner, réfléchit à l’histoire de Willy Wonka, le personnage lui-même, dont on veut imaginer la jeunesse et un avant la création de la fameuse chocolaterie, un pari audacieux et risqué d’autant plus que l’auteur du titre original  n’en avait rien écrit.

C’est Paul King, l’heureux réalisateur des « Paddington » qui fut chargé de trouver la formule magique et il conçut une formidable histoire, avec de multiples personnages, sous la forme d’une comédie musicale.  Voilà donc le jeune et intrépide Willy Wonka, qui débarque dans la capitale du chocolat avec l’intention d’y faire fortune en vendant ses créations.  Dès son arrivée, il se fait escroquer mais son talent attire l’attention des trois grands chocolatiers de la ville qui veulent le faire chasser …

S’inscrit une série d’aventures et de petites intrigues pleines d’humour, de fantaisie, et de malice, où Paul King fait preuve d’une imagination débridée d’où s’échappent une bande de chocolatiers truands, l’acteur Hugh Grant devenu un Oompa Loompa, ces petits êtres inventés par Ron Dahl, des moines junkies et bien sûr d’incroyables décors !!!

Paul King brosse aussi le portrait d’un jeune homme idéaliste, candide, débordant d’idées et déterminé … à changer le monde, avec cette folle certitude que les rêves peuvent devenir réalité.  Dans le rôle titre, Timothée Chamalet rayonne d’innocence et d’ingéniosité.  On le retrouvera bientôt dans la deuxième partie de « Dune », le film fleuve de Denis Villeneuve mais c’est une toute autre histoire.

« Les trois mousquetaires : Milady »

On a découvert il y a quelques mois la première partie de l’adaptation des « Trois mousquetaires » d’Alexandre Dumas, sous-titrée « D’Artagnan ».  Voici maintenant le deuxième volet intitulé  « Milady », réalisé par Martin Bourboulon.

Pour mémoire, à la fin du premier film, D’Artagnan se rend en Angleterre pour arracher à Milady les fameux ferrets de la reine et Milady tombe d’une falaise …    D’Artagnan rentre à Paris pour retrouver sa bien aimée Constance Bonacieux, qui est enlevée sous ses yeux .  C’est ainsi que s’ouvre ce deuxième film que porte le personnage de Milady à l’avant-plan.

Déterminé à sauver Constance, D’Artagnan apprend qu’elle a été envoyée en Angleterre où, à la demande de la Reine, elle est cachée par son ami le duc de Buckingham, ce que lui confirme un peu plus tard le redoutable Richelieu. 

Pendant ce temps, Athos, Porthos et Aramis ont dû rejoindre le siège de la Rochelle… Un peu plus tard, D’Artagnan, accompagné d’Athos et Aramis retourne en Angleterre pour retrouver Constance … Et doit à nouveau faire face à Milady animée d’une fureur vengeresse.

Les deux films ayant été conçus d’un même élan, on retrouve l’intensité de l’action, l’intrigue, le mystère du premier épisode.  On a même l’impression qu’il y a encore plus de mouvements, plus de scènes fortes et spectaculaires, plus de situations dangereuses, c’est plus visuel mais on perd un peu le second degré du sujet lui-même.

Et puis, il y a Milady magistralement interprétée par Eva Green, envoûtante et magnétique.  Elle en éclipse même quelque peu les héros de ce casting cinq étoiles : François Civil, Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmaï, Louis Garrel, …

Ecoutez ici le rdv cinéma avec André Ceuterick