Nous écouter !
La balle pelote reconnue comme chef-d’œuvre du patrimoine immatériel de la Wallonie et Bruxelles
Publié le 11 décembre, 2023

Depuis la semaine dernière, la balle pelote est reconnue comme chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles*.

Les origines de la balle pelote remontent au Moyen-Age. A cette époque, les « jeux de paume », jeux de balle se jouant en plein air (longue paume, à mains nues) ou dans un espace fermé (courte paume, avec ustensile de frappe) sont pratiqués. La balle pelote dérive du jeu de longue paume, plus populaire.

A la fin du 19e siècle, suite à la codification des règles, à la création de fédérations et l’organisation de compétitions régulières, la balle pelote devient un sport. On joue encore aujourd’hui à la balle pelote en Hainaut, dans le Namurois et le Brabant ainsi qu’au nord du pays.

Reconnaître la balle pelote, c’est renforcer sa visibilité et continuer à la faire vivre un peu partout en Wallonie car ce sport est en danger. Il risque de disparaitre faute de jeunes qui y jouent. Parmi les grandes équipes de Balle Pelote, il y a Thieulain, Baasrode, kerksken. Le championnat le plus vivant est « Le Championnat Maurice de Sirault » qui se déroule en août sur le ballodrome de la place du village.

Plus qu’un sport
Dans nos régions, la balle pelote est pratiquée depuis le 14e siècle. Ce jeu est plus qu’un sport, c’est un réel patrimoine. « La balle pelote est l’un des derniers indices du passé, de cette société traditionnelle où on parlait wallon et où les gens des villages se connaissaient bien. Si la discipline a aujourd’hui du mal à trouver sa place dans la société moderne, elle tient bon car elle représente souvent un héritage dont beaucoup de familles wallonnes sont fières » explique Benoît Goffin.

Pour en savoir plus, le livre  » Vous avez dit Balle Pelote? » de Benoît Goffin et Jacques Saucin est disponible chez « aparté ».

* Le patrimoine immatériel réunit les gestes, savoir-faire, modes d’expressions, transmis de génération en génération, qui procurent un fort sentiment d’identité et de continuité à ceux qui le pratiquent et le partagent. On y retrouve notamment les langues endogènes, les rituels et événements festifs, les pratiques culturelles associant l’homme à la nature, les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.

Une reconnaissance au titre de chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel est surtout symbolique. Néanmoins, elle permet souvent de défendre et de promouvoir l’élément mis en lumière, en garantissant son authenticité. En outre, elle contribue à sensibiliser les pouvoirs locaux et le grand public à la valeur du patrimoine vivant. Plus largement, cette sensibilisation aux gestes et savoir-faire, transmis de génération en génération, permet de mieux les partager et les renouveler. La reconnaissance est symbolique, mais cruciale pour leur sauvegarde. 



La balle pelote reconnue comme chef-d’œuvre du patrimoine immatériel de la Wallonie et Bruxelles
Publié le 11 décembre, 2023

Depuis la semaine dernière, la balle pelote est reconnue comme chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles*.

Les origines de la balle pelote remontent au Moyen-Age. A cette époque, les « jeux de paume », jeux de balle se jouant en plein air (longue paume, à mains nues) ou dans un espace fermé (courte paume, avec ustensile de frappe) sont pratiqués. La balle pelote dérive du jeu de longue paume, plus populaire.

A la fin du 19e siècle, suite à la codification des règles, à la création de fédérations et l’organisation de compétitions régulières, la balle pelote devient un sport. On joue encore aujourd’hui à la balle pelote en Hainaut, dans le Namurois et le Brabant ainsi qu’au nord du pays.

Reconnaître la balle pelote, c’est renforcer sa visibilité et continuer à la faire vivre un peu partout en Wallonie car ce sport est en danger. Il risque de disparaitre faute de jeunes qui y jouent. Parmi les grandes équipes de Balle Pelote, il y a Thieulain, Baasrode, kerksken. Le championnat le plus vivant est « Le Championnat Maurice de Sirault » qui se déroule en août sur le ballodrome de la place du village.

Plus qu’un sport
Dans nos régions, la balle pelote est pratiquée depuis le 14e siècle. Ce jeu est plus qu’un sport, c’est un réel patrimoine. « La balle pelote est l’un des derniers indices du passé, de cette société traditionnelle où on parlait wallon et où les gens des villages se connaissaient bien. Si la discipline a aujourd’hui du mal à trouver sa place dans la société moderne, elle tient bon car elle représente souvent un héritage dont beaucoup de familles wallonnes sont fières » explique Benoît Goffin.

Pour en savoir plus, le livre  » Vous avez dit Balle Pelote? » de Benoît Goffin et Jacques Saucin est disponible chez « aparté ».

* Le patrimoine immatériel réunit les gestes, savoir-faire, modes d’expressions, transmis de génération en génération, qui procurent un fort sentiment d’identité et de continuité à ceux qui le pratiquent et le partagent. On y retrouve notamment les langues endogènes, les rituels et événements festifs, les pratiques culturelles associant l’homme à la nature, les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.

Une reconnaissance au titre de chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel est surtout symbolique. Néanmoins, elle permet souvent de défendre et de promouvoir l’élément mis en lumière, en garantissant son authenticité. En outre, elle contribue à sensibiliser les pouvoirs locaux et le grand public à la valeur du patrimoine vivant. Plus largement, cette sensibilisation aux gestes et savoir-faire, transmis de génération en génération, permet de mieux les partager et les renouveler. La reconnaissance est symbolique, mais cruciale pour leur sauvegarde.