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Mons : les cyclistes sont les oubliés de la future gare
Publié le 14 novembre, 2023

La gare nous réserve encore des surprises. La liste, vous le savez, est déjà bien longue. Alors que l’inauguration se rapproche, les aménagements
cyclables pour y accéder ou pour la traverser semblent absents ou inadaptés. Le GRACQ* déplore ainsi un manque de planification en vue d’une réelle complémentarité des modes de transports dans une gare annoncée comme « multimodale ».

Il ne semble pas possible de rejoindre le quartier des Grands Prés ou le Parc Initialis à vélo, que ce soit par la gare-passerelle ou un passage sous voies. La seule solution consistera à utiliser l’un des deux petits ascenseurs destinés également aux piétons et PMR, pour ensuite traverser la gare à pied et reprendre l’ascenseur de l’autre côté. Le GRACQ redoute des files
et de la frustration aux heures de pointe.


Des solutions existent pourtant, comme des escaliers à gouttières qui permettent de pousser le vélo, ou simplement une rampe d’accès comme c’est actuellement le cas à la gare temporaire. La nouvelle gare ne semble présenter aucune de ces solutions, ce qui incitera sûrement les cyclistes les plus pressés à emmener leur vélo sur les escalators, avec les risques qui y sont liés.


Des parkings inaccessibles
Le GRACQ a reçu la garantie par la SNCB que des emplacements sécurisés seront prévus pour les vélos dans les parkings souterrains. Encore faudra-t-il pouvoir y accéder facilement. La SNCB a l’intention d’exiger un titre de transport valable pour que les cyclistes puissent accéder aux parkings, ce qui crée un casse-tête logistique pour ceux qui achètent leur ticket
au guichet.

Pour compliquer le tout, le chemin à emprunter pour rejoindre les rampes d’accès du parking, notamment depuis la place Léopold, n’est pas aménagé pour les cyclistes. La solution actuelle est de partager la route avec les taxis et les bus (parfois à contre-sens) ou de circuler sur les trottoirs avec les piétons. Itinéraires vers les communes voisines

Le GRACQ constate aussi qu’il n’y a actuellement pas d’itinéraires cyclables sécurisés de la place Léopold vers Jemappes, Cuesmes ou Ghlin. Faute d’aménagements séparés, il faudra de nouveau circuler sur un itinéraire prévu pour les piétons ou sur une bande destinée aux taxis ou aux bus. La SNCB a récemment confirmé que des itinéraires cyclables seront prévus le long des parkings P3 et P4, depuis les ponts de Jemappes et Ghlin jusqu’au site de la gare. Comme le marché public va seulement être lancé, le GRACQ ne peut que regretter une considération aussi tardive de la mobilité cyclable, alors que tous les autres aspects de la gare sont en phase de finalisation.

*Le GRACQ – Les Cyclistes Quotidiens est l’association qui représente les usagers cyclistes en Belgique francophone et défend leurs intérêts.

Mons : les cyclistes sont les oubliés de la future gare
Publié le 14 novembre, 2023

La gare nous réserve encore des surprises. La liste, vous le savez, est déjà bien longue. Alors que l’inauguration se rapproche, les aménagements
cyclables pour y accéder ou pour la traverser semblent absents ou inadaptés. Le GRACQ* déplore ainsi un manque de planification en vue d’une réelle complémentarité des modes de transports dans une gare annoncée comme « multimodale ».

Il ne semble pas possible de rejoindre le quartier des Grands Prés ou le Parc Initialis à vélo, que ce soit par la gare-passerelle ou un passage sous voies. La seule solution consistera à utiliser l’un des deux petits ascenseurs destinés également aux piétons et PMR, pour ensuite traverser la gare à pied et reprendre l’ascenseur de l’autre côté. Le GRACQ redoute des files
et de la frustration aux heures de pointe.


Des solutions existent pourtant, comme des escaliers à gouttières qui permettent de pousser le vélo, ou simplement une rampe d’accès comme c’est actuellement le cas à la gare temporaire. La nouvelle gare ne semble présenter aucune de ces solutions, ce qui incitera sûrement les cyclistes les plus pressés à emmener leur vélo sur les escalators, avec les risques qui y sont liés.


Des parkings inaccessibles
Le GRACQ a reçu la garantie par la SNCB que des emplacements sécurisés seront prévus pour les vélos dans les parkings souterrains. Encore faudra-t-il pouvoir y accéder facilement. La SNCB a l’intention d’exiger un titre de transport valable pour que les cyclistes puissent accéder aux parkings, ce qui crée un casse-tête logistique pour ceux qui achètent leur ticket
au guichet.

Pour compliquer le tout, le chemin à emprunter pour rejoindre les rampes d’accès du parking, notamment depuis la place Léopold, n’est pas aménagé pour les cyclistes. La solution actuelle est de partager la route avec les taxis et les bus (parfois à contre-sens) ou de circuler sur les trottoirs avec les piétons. Itinéraires vers les communes voisines

Le GRACQ constate aussi qu’il n’y a actuellement pas d’itinéraires cyclables sécurisés de la place Léopold vers Jemappes, Cuesmes ou Ghlin. Faute d’aménagements séparés, il faudra de nouveau circuler sur un itinéraire prévu pour les piétons ou sur une bande destinée aux taxis ou aux bus. La SNCB a récemment confirmé que des itinéraires cyclables seront prévus le long des parkings P3 et P4, depuis les ponts de Jemappes et Ghlin jusqu’au site de la gare. Comme le marché public va seulement être lancé, le GRACQ ne peut que regretter une considération aussi tardive de la mobilité cyclable, alors que tous les autres aspects de la gare sont en phase de finalisation.

*Le GRACQ – Les Cyclistes Quotidiens est l’association qui représente les usagers cyclistes en Belgique francophone et défend leurs intérêts.