« RICEBOY SLEEPS«
Un film qui arrive assez discrètement dans nos salles de cinéma mais qu’il faut voir absolument : une nouvelle perle du cinéma d’origine coréenne, selon les origines d’Anthony Shim devenu réalisateur canadien .
So-Young, mère célibataire, élève son fils adolescent Dong-Hyun dans une banlieue canadienne, pendant les années 90. Bien qu’elle connaisse des problèmes d’intégration au quotidien et qu’elle soit confrontée à des différences de culture, elle est convaincue que la vie présente est plus prometteuse que si elle était restée en Corée. Elle fait preuve de beaucoup de détermination et de générosité pour donner le meilleur à son fils mais celui-ci s’interroge de plus en plus sur ses racines coréennes et sur la personne de ce défunt père qu’il n’a pas connu. Mais des circonstances imprévues les engageront à entreprendre un voyage rédempteur en Corée et à affronter les traumatismes du passé.
Il y a, dans cette histoire à connotation personnelle, beaucoup de subtilité, de retenue, de compassion et de chaque scène, ou presque, se dégage une indicible émotion, ce petit frisson intérieur qui rend ces personnages si terriblement attachants. La mère et son fils, bien sûr, mais aussi certains personnages secondaires, comme cet ami avec qui So-Young pourrait refaire sa vie et ce père qu’elle retrouve, après tant d’années d’absence, dans un coin perdu de la campagne coréenne.
L’existence de So-Young est parsemée de quelques faits tragiques, qu’elle assume avec une dignité admirable : jamais il ne sera question dans le film de scène mélodramatique, larmoyante, démonstrative et pourtant la douleur est là et le tragique aussi.
En évoquant d’une telle manière les choses de cette vie là, Anthony Shim réalise un film d’une profonde humanité qui nous prend l’âme et le cœur.
« LE COLIBRI »
Francesca Archibugi qui dispose d’une belle filmographie (« Il nome del figlio », « Vivere », « Gli sdraiati », …) adapte ici l’excellent roman éponyme de Sandro Veronesi (publié en 2020 et gratifié du prestigieux prix Strega.
« Le Colibri » est un psychodrame bourgeois, prenant et intense, sur la vie d’un homme que des problèmes de croissance à l’adolescence ont empêché de grandir et qui, toute sa vie, a fait du surplace au fond de lui-même et dans sa relation au monde qui l’entoure.
Dans sa jeunesse, Marco Carrera, surnommé « Le Colibri » rencontre Luisa alors qu’ils passent leurs vacances au bord de la mer. Une passion amoureuse, incidemment contrariée par le suicide de la sœur de Marco qui ne sera jamais consommée et qui jamais ne s’éteindra.
Marco épouse Marina, une hôtesse de l’air et ils mènent une vie apparemment sans histoires, avec leur fille Adèle. Mais Marco devra faire face à son destin …
Marqué par des dilemmes moraux et tourmenté par les réminiscences de ce passé ancré profondément en lui, Marco Carrera vit par ellipses et soubresauts cet éternel amour qui le poursuit, le bouscule et le hante …
« RICEBOY SLEEPS«
Un film qui arrive assez discrètement dans nos salles de cinéma mais qu’il faut voir absolument : une nouvelle perle du cinéma d’origine coréenne, selon les origines d’Anthony Shim devenu réalisateur canadien .
So-Young, mère célibataire, élève son fils adolescent Dong-Hyun dans une banlieue canadienne, pendant les années 90. Bien qu’elle connaisse des problèmes d’intégration au quotidien et qu’elle soit confrontée à des différences de culture, elle est convaincue que la vie présente est plus prometteuse que si elle était restée en Corée. Elle fait preuve de beaucoup de détermination et de générosité pour donner le meilleur à son fils mais celui-ci s’interroge de plus en plus sur ses racines coréennes et sur la personne de ce défunt père qu’il n’a pas connu. Mais des circonstances imprévues les engageront à entreprendre un voyage rédempteur en Corée et à affronter les traumatismes du passé.
Il y a, dans cette histoire à connotation personnelle, beaucoup de subtilité, de retenue, de compassion et de chaque scène, ou presque, se dégage une indicible émotion, ce petit frisson intérieur qui rend ces personnages si terriblement attachants. La mère et son fils, bien sûr, mais aussi certains personnages secondaires, comme cet ami avec qui So-Young pourrait refaire sa vie et ce père qu’elle retrouve, après tant d’années d’absence, dans un coin perdu de la campagne coréenne.
L’existence de So-Young est parsemée de quelques faits tragiques, qu’elle assume avec une dignité admirable : jamais il ne sera question dans le film de scène mélodramatique, larmoyante, démonstrative et pourtant la douleur est là et le tragique aussi.
En évoquant d’une telle manière les choses de cette vie là, Anthony Shim réalise un film d’une profonde humanité qui nous prend l’âme et le cœur.
« LE COLIBRI »
Francesca Archibugi qui dispose d’une belle filmographie (« Il nome del figlio », « Vivere », « Gli sdraiati », …) adapte ici l’excellent roman éponyme de Sandro Veronesi (publié en 2020 et gratifié du prestigieux prix Strega.
« Le Colibri » est un psychodrame bourgeois, prenant et intense, sur la vie d’un homme que des problèmes de croissance à l’adolescence ont empêché de grandir et qui, toute sa vie, a fait du surplace au fond de lui-même et dans sa relation au monde qui l’entoure.
Dans sa jeunesse, Marco Carrera, surnommé « Le Colibri » rencontre Luisa alors qu’ils passent leurs vacances au bord de la mer. Une passion amoureuse, incidemment contrariée par le suicide de la sœur de Marco qui ne sera jamais consommée et qui jamais ne s’éteindra.
Marco épouse Marina, une hôtesse de l’air et ils mènent une vie apparemment sans histoires, avec leur fille Adèle. Mais Marco devra faire face à son destin …
Marqué par des dilemmes moraux et tourmenté par les réminiscences de ce passé ancré profondément en lui, Marco Carrera vit par ellipses et soubresauts cet éternel amour qui le poursuit, le bouscule et le hante …