« OPPENHEIMER » de Christopher NOLAN
Tous les films de Christopher NOLAN sont des événements, des blockbusters, des films ambitieux, spectaculaires, très brillants, formellement et narrativement. Douze films en 25 ans parmi lesquels sa trilogie « Batman », « Interstellar », « Inception », « Dunkerque », etc. …
Son nouveau film « Oppenheimer » relève une fois encore d’un pari très ambitieux : réaliser un biopic très particulier sur Robert Oppenheimer, le père du projet Manhattan, qui a engendré la bombe atomique.
Nolan représente l’homme, dans toute sa complexité intellectuelle, humaine, intérieure mais aussi son univers environnant de la 2ème guerre mondiale avec ses folies militaires et scientifiques.
Mais resituons le sujet dans son contexte simplifié :
En 1942, convaincus que l’Allemagne nazie est en train de développer une arme nucléaire, les États-Unis initient dans le plus grand secret le projet Manhattan destiné à mettre au point la première bombe atomique de l’Histoire. Robert Oppenheimer, un brillant physicien, est engagé pour conduire ce projet d’une envergure gigantesque, qui se situe au niveau planétaire. On construit alors une véritable petite ville dans le désert du Nouveau Mexique pour accueillir les meilleurs scientifiques et leur famille qui, dans le laboratoire ultra secret de Los Alamos, vont mettre au point une arme révolutionnaire.
Pour donner la pleine mesure du personnage et de son action, Christopher NOLAN dédouble sa narration en développant en parallèle des faits et événements qui définissent et expliquent les personnages alors en cause, la portée et les conséquences de leurs actes.
La mise en scène est rythmée, spectaculaire, virevoltante, parfois décalée, sans effets numériques mais avec de fortes plages sonores.
En filigrane de ce grand exercice de cinéma, se pose la question cruciale et angoissante de la responsabilité humaine et des limites du pouvoir scientifique.
Le casting est évidemment à l’aune du film : Cillian Murphy (Oppenheimer), Robert Downey Jr, Matt Damon, Emily Blunt, …
« LE RETOUR » de Catherine CORSINI
« Le retour », c’est celui de Kheididja, une mère d’origine africaine, et de ses deux filles, sur l’île de Beauté, la Corse, qu’elles avaient quittée 15 ans auparavant.
Kheididja vient s’occuper des enfants du couple parisien qui l’emploie à l’année et qui passe l’été là-bas.
Jessica a 18 ans, à présent. Jeune fille sérieuse, responsable, elle s’apprête à entrer à l’université. Farah, 15 ans, est plutôt rebelle et un peu délurée. La cellule familiale semble forte, soudée entre une mère aimante et des ados émancipées. Mais il y a une ombre au tableau, un mystère qui plane sur leur existence : où et qui est le mari de Kheididja, le père de ses enfants ?
Au fil du récit, on apprend que la petite famille a fui l’île 15 ans plus tôt car elle était délaissée alors que dans le même temps l’homme se tuait dans un accident.
Chaque personnage va alors vivre un nouveau parcours : la mère, selon ses souvenirs, ses rancœurs, en quête d’une deuxième autre vie, les filles, à la recherche de l’image du père mais aussi à la découverte de l’amour, de la sexualité, du racisme latent, …
« Le retour » est une chronique initiatique et familiale assez attachante mais un peu éclatée et trop superficielle, avec quelques inutiles clichés liés à la période des vacances estivales. Malgré quelques scènes attachantes, le tout manque d’émotion.
André Ceuterick
« OPPENHEIMER » de Christopher NOLAN
Tous les films de Christopher NOLAN sont des événements, des blockbusters, des films ambitieux, spectaculaires, très brillants, formellement et narrativement. Douze films en 25 ans parmi lesquels sa trilogie « Batman », « Interstellar », « Inception », « Dunkerque », etc. …
Son nouveau film « Oppenheimer » relève une fois encore d’un pari très ambitieux : réaliser un biopic très particulier sur Robert Oppenheimer, le père du projet Manhattan, qui a engendré la bombe atomique.
Nolan représente l’homme, dans toute sa complexité intellectuelle, humaine, intérieure mais aussi son univers environnant de la 2ème guerre mondiale avec ses folies militaires et scientifiques.
Mais resituons le sujet dans son contexte simplifié :
En 1942, convaincus que l’Allemagne nazie est en train de développer une arme nucléaire, les États-Unis initient dans le plus grand secret le projet Manhattan destiné à mettre au point la première bombe atomique de l’Histoire. Robert Oppenheimer, un brillant physicien, est engagé pour conduire ce projet d’une envergure gigantesque, qui se situe au niveau planétaire. On construit alors une véritable petite ville dans le désert du Nouveau Mexique pour accueillir les meilleurs scientifiques et leur famille qui, dans le laboratoire ultra secret de Los Alamos, vont mettre au point une arme révolutionnaire.
Pour donner la pleine mesure du personnage et de son action, Christopher NOLAN dédouble sa narration en développant en parallèle des faits et événements qui définissent et expliquent les personnages alors en cause, la portée et les conséquences de leurs actes.
La mise en scène est rythmée, spectaculaire, virevoltante, parfois décalée, sans effets numériques mais avec de fortes plages sonores.
En filigrane de ce grand exercice de cinéma, se pose la question cruciale et angoissante de la responsabilité humaine et des limites du pouvoir scientifique.
Le casting est évidemment à l’aune du film : Cillian Murphy (Oppenheimer), Robert Downey Jr, Matt Damon, Emily Blunt, …
« LE RETOUR » de Catherine CORSINI
« Le retour », c’est celui de Kheididja, une mère d’origine africaine, et de ses deux filles, sur l’île de Beauté, la Corse, qu’elles avaient quittée 15 ans auparavant.
Kheididja vient s’occuper des enfants du couple parisien qui l’emploie à l’année et qui passe l’été là-bas.
Jessica a 18 ans, à présent. Jeune fille sérieuse, responsable, elle s’apprête à entrer à l’université. Farah, 15 ans, est plutôt rebelle et un peu délurée. La cellule familiale semble forte, soudée entre une mère aimante et des ados émancipées. Mais il y a une ombre au tableau, un mystère qui plane sur leur existence : où et qui est le mari de Kheididja, le père de ses enfants ?
Au fil du récit, on apprend que la petite famille a fui l’île 15 ans plus tôt car elle était délaissée alors que dans le même temps l’homme se tuait dans un accident.
Chaque personnage va alors vivre un nouveau parcours : la mère, selon ses souvenirs, ses rancœurs, en quête d’une deuxième autre vie, les filles, à la recherche de l’image du père mais aussi à la découverte de l’amour, de la sexualité, du racisme latent, …
« Le retour » est une chronique initiatique et familiale assez attachante mais un peu éclatée et trop superficielle, avec quelques inutiles clichés liés à la période des vacances estivales. Malgré quelques scènes attachantes, le tout manque d’émotion.
André Ceuterick