Nous écouter !
Fleurus : la filiale de la société Deltrian spécialisée dans la production de masques est en liquidation.
Publié le 13 juillet, 2023

Été 2020, en pleine pandémie de Covid, l’entreprise hennuyère Deltrian lance ses deux premières lignes de production de masques chirurgicaux. A l’époque, le masque est la denrée rare. La Wallonie y investi également (1 million d’euros). Lors de la présentation de la filiale sont présents Elio Di Rupo, ministre-président, Willy Borsus, ministre de l’Économie, et Christie Morreale, ministre de la Santé, afin affirmer que les enseignements de la crise étaient tirés et ne plus être dépendant de produits importants venus de l’autre côté de la terre.

Mais aujourd’hui, le cahier de commande du groupe est vide. Les masques ne sont plus en pénurie et leurs prix sont plus importants. Les hôpitaux choisissent d’autres fournisseurs, moins chers, retour aux produits chinois.

La Wallonie espère récupérer une partie de l’investissement avec la vente du matériel. Nos confrères de la presse le soulignent dans leurs éditions, en cas de besoin urgent de masques, il n’y a à nouveau plus de production en Wallonie et pour l’image de la Région, on repassera.

Fleurus : la filiale de la société Deltrian spécialisée dans la production de masques est en liquidation.
Publié le 13 juillet, 2023

Été 2020, en pleine pandémie de Covid, l’entreprise hennuyère Deltrian lance ses deux premières lignes de production de masques chirurgicaux. A l’époque, le masque est la denrée rare. La Wallonie y investi également (1 million d’euros). Lors de la présentation de la filiale sont présents Elio Di Rupo, ministre-président, Willy Borsus, ministre de l’Économie, et Christie Morreale, ministre de la Santé, afin affirmer que les enseignements de la crise étaient tirés et ne plus être dépendant de produits importants venus de l’autre côté de la terre.

Mais aujourd’hui, le cahier de commande du groupe est vide. Les masques ne sont plus en pénurie et leurs prix sont plus importants. Les hôpitaux choisissent d’autres fournisseurs, moins chers, retour aux produits chinois.

La Wallonie espère récupérer une partie de l’investissement avec la vente du matériel. Nos confrères de la presse le soulignent dans leurs éditions, en cas de besoin urgent de masques, il n’y a à nouveau plus de production en Wallonie et pour l’image de la Région, on repassera.