« Je chante la ville de Wavre
Et non Paris, et non Le Havre,
Je chante la ville de Wavre,
Car j’y suis né, non par hasard »
Maurice Carême naît à Wavre, dans la rue des Fontaines, en 1899. La maison sera détruite lors des bombardements de mai 1940. Il est issu d’une famille modeste. Son père est peintre en bâtiment, sa mère tient une petite épicerie. Maurice Carême passe à Wavre une enfance campagnarde si heureuse qu’elle deviendra l’une de ses principales sources d’inspiration.
Il écrit ses premiers poèmes à l’âge de 15 ans, inspirés par une amie d’enfance, Bertha Detry, dont il s’est épris. Après avoir suivi un cursus primaire et secondaire, il devient instituteur en 1918. Il participe à la création de plusieurs revues littéraires et publie plus de 80 recueils de poèmes, romans, contes et nouvelles. En 1924, Maurice Carême épouse Andrée Gobron (1897-1990), une institutrice originaire de Dison et sœur de l’artiste peintre Roger Gobron. Il la surnommera « Caprine ». Elle lui inspire le recueil Chansons pour Caprine ainsi que les Contes pour Caprine.
Après avoir développé une certaine fascination pour les mouvements surréalistes et futuristes, Maurice Carême se tourne vers les textes pour enfants. Il publie d’ailleurs deux essais consacrés à ces textes d’enfants dont il fut l’éveilleur : Poèmes de gosses en 1933, et Proses d’enfants, en 1936. En 1943, Maurice Carême quitte l’enseignement pour se consacrer entièrement à la littérature. En 1947, paraît La lanterne magique. L’impact sur la jeunesse est immédiat. Les enfants se reconnaissent littéralement dans cette œuvre. Rapidement, le nom de Maurice Carême se voit associé à celui de poète de l’enfance.
Les années 1950-1951 sont marquées par une nouvelle remise en question de son art. Il tente d’allier la simplicité complexe de ses vers à la magie de l’image grâce à l’Ymagier.
A la Pentecôte 1954, Maurice Carême fait un premier séjour à l’abbaye d’Orval. C’est le début d’une période d’intense créativité, qui ne s’interrompra qu’avec la mort. A Orval, il écrit Heure de grâce qui paraît en 1957. Maurice Carême approfondit la lecture des grands mystiques, des sages de l’Inde et des philosophes des quatre coins du monde. Il aime aussi se rendre dans le Brabant (particulièrement dans la région wavrienne, son lieu privilégié d’inspiration) mais aussi devant la Mer du Nord (à Coxyde, dans l’appartement du peintre Henri-Victor Wolvens, et à Heyst).
En 1972, à Paris, âgé de 73 ans, Maurice Carême est nommé « Prince en Poésie ». En France, il est sans doute l’auteur le plus lu dans les écoles. À l’étranger, ses textes sont traduits dans de nombreuses langues et mis en musique par plus de trois cent musiciens. De nombreuses anthologies de ses poèmes ont été publiées. Des essais, des disques, des films, des DVD lui sont consacrés. L’œuvre de Maurice Carême comprend plus de quatre-vingts recueils de poèmes, contes, romans, nouvelles, essais, traductions. Elle n’a cessé de fasciner.
Le 4 décembre 1975, il crée la Fondation d’utilité publique Maurice Carême, et meurt trois ans plus tard à Anderlecht. Il est enterré à Wavre dans un lieu où il a joué, enfant (Mausolée Maurice Carême).
Dans les pas de Maurice Carême
Partez à la découverte du célèbre poète wavrien grâce à un circuit pédestre de 5 kilomètres qui parcourt les lieux d’enfance et d’adolescence de l’artiste. Le circuit urbain et rural est balisé de vers de Maurice Carême. Au total, 14 étapes accueillent des plaques marquées par ses mots exprimant son amour pour sa ville natale et la nostalgie de sa jeunesse.
L’îlot du poète, situé rue des Fontaines et inauguré en 1985, est un lieu d’hommage à l’artiste. Il a pris place non loin de la maison natale de Maurice Carême. La pièce d’eau qui orne l’îlot est en réalité formée par d’anciens bacs à lessive du lavoir public, installé à cet endroit depuis le 17e siècle et jusqu’en 1966.
« Je chante la ville de Wavre
Et non Paris, et non Le Havre,
Je chante la ville de Wavre,
Car j’y suis né, non par hasard »
Maurice Carême naît à Wavre, dans la rue des Fontaines, en 1899. La maison sera détruite lors des bombardements de mai 1940. Il est issu d’une famille modeste. Son père est peintre en bâtiment, sa mère tient une petite épicerie. Maurice Carême passe à Wavre une enfance campagnarde si heureuse qu’elle deviendra l’une de ses principales sources d’inspiration.
Il écrit ses premiers poèmes à l’âge de 15 ans, inspirés par une amie d’enfance, Bertha Detry, dont il s’est épris. Après avoir suivi un cursus primaire et secondaire, il devient instituteur en 1918. Il participe à la création de plusieurs revues littéraires et publie plus de 80 recueils de poèmes, romans, contes et nouvelles. En 1924, Maurice Carême épouse Andrée Gobron (1897-1990), une institutrice originaire de Dison et sœur de l’artiste peintre Roger Gobron. Il la surnommera « Caprine ». Elle lui inspire le recueil Chansons pour Caprine ainsi que les Contes pour Caprine.
Après avoir développé une certaine fascination pour les mouvements surréalistes et futuristes, Maurice Carême se tourne vers les textes pour enfants. Il publie d’ailleurs deux essais consacrés à ces textes d’enfants dont il fut l’éveilleur : Poèmes de gosses en 1933, et Proses d’enfants, en 1936. En 1943, Maurice Carême quitte l’enseignement pour se consacrer entièrement à la littérature. En 1947, paraît La lanterne magique. L’impact sur la jeunesse est immédiat. Les enfants se reconnaissent littéralement dans cette œuvre. Rapidement, le nom de Maurice Carême se voit associé à celui de poète de l’enfance.
Les années 1950-1951 sont marquées par une nouvelle remise en question de son art. Il tente d’allier la simplicité complexe de ses vers à la magie de l’image grâce à l’Ymagier.
A la Pentecôte 1954, Maurice Carême fait un premier séjour à l’abbaye d’Orval. C’est le début d’une période d’intense créativité, qui ne s’interrompra qu’avec la mort. A Orval, il écrit Heure de grâce qui paraît en 1957. Maurice Carême approfondit la lecture des grands mystiques, des sages de l’Inde et des philosophes des quatre coins du monde. Il aime aussi se rendre dans le Brabant (particulièrement dans la région wavrienne, son lieu privilégié d’inspiration) mais aussi devant la Mer du Nord (à Coxyde, dans l’appartement du peintre Henri-Victor Wolvens, et à Heyst).
En 1972, à Paris, âgé de 73 ans, Maurice Carême est nommé « Prince en Poésie ». En France, il est sans doute l’auteur le plus lu dans les écoles. À l’étranger, ses textes sont traduits dans de nombreuses langues et mis en musique par plus de trois cent musiciens. De nombreuses anthologies de ses poèmes ont été publiées. Des essais, des disques, des films, des DVD lui sont consacrés. L’œuvre de Maurice Carême comprend plus de quatre-vingts recueils de poèmes, contes, romans, nouvelles, essais, traductions. Elle n’a cessé de fasciner.
Le 4 décembre 1975, il crée la Fondation d’utilité publique Maurice Carême, et meurt trois ans plus tard à Anderlecht. Il est enterré à Wavre dans un lieu où il a joué, enfant (Mausolée Maurice Carême).
Dans les pas de Maurice Carême
Partez à la découverte du célèbre poète wavrien grâce à un circuit pédestre de 5 kilomètres qui parcourt les lieux d’enfance et d’adolescence de l’artiste. Le circuit urbain et rural est balisé de vers de Maurice Carême. Au total, 14 étapes accueillent des plaques marquées par ses mots exprimant son amour pour sa ville natale et la nostalgie de sa jeunesse.
L’îlot du poète, situé rue des Fontaines et inauguré en 1985, est un lieu d’hommage à l’artiste. Il a pris place non loin de la maison natale de Maurice Carême. La pièce d’eau qui orne l’îlot est en réalité formée par d’anciens bacs à lessive du lavoir public, installé à cet endroit depuis le 17e siècle et jusqu’en 1966.