Bernard Depoorter est habité par la mode depuis sa plus tendre enfance. Ses grands-parents lui ont transmis l’amour des belles choses et le goût du travail bien fait. « Mon arrière-grand-mère s’habillait chez Poiret, grand couturier de l’époque, et ma grand-mère, chez Balenciaga. A l’âge de 7 ans, j’ai découvert une malle dans les greniers de la maison familiale, elle contenait les vêtements de mes ancêtres. C’est ce qui m’a donné envie de devenir couturier », confie-t-il.
C’est d’ailleurs dans l’hôtel particulier dit « Du Cygne », transmis de génération en génération depuis 1777, que le couturier et styliste vit et travaille depuis sa reprise du bâtiment en 2003. Cet hôtel de maître miraculé des bombardements de la Seconde Guerre Mondiale, s’est agrandit et transformé au fil du temps mais conserve son âme d’antan. « C’est ici que je me suis lancé en tant que créateur de haute couture. Je suis très attaché à cette maison familiale dans laquelle j’ai grandi. Mes ancêtres se sont implantés à Wavre au Moyen Âge. Je continue d’écrire l’histoire de ma famille tout en pratiquant mon métier et en me spécialisant depuis quelques années dans la parurerie florale », explique-t-il.
Le sauvetage d’un métier d’art
A l’âge de 19 ans, Bernard Depoorter part vivre à Paris où il a l’occasion de travailler comme assistant au sein de studios de grands créateurs, tels que Christian Dior, Jean-Louis Scherrer ou encore Franck Sorbier. A 22 ans, il décide de créer sa propre enseigne à Wavre. Le couturier et styliste habille de grandes célébrités ; Lara Fabian pour sa tournée mondiale en 2013, la famille royale belge, notamment la Princesse Claire lors de la Fête Nationale le 21 juillet 2010 ou plus récemment, lors du G7, Amélie Derbaudrenghien, l’épouse de Charles Michel.
Après une première vie consacrée avec succès à la haute couture, Bernard Depoorter opère une mue.
La maison se réinvente et évolue vers le métier d’art de parurier floral. En 2021, il acquiert 16 tonnes de matériel ancien et non reproductible, en provenance de onze maisons historiques parisiennes de paruriers floraux. Grâce à l’acquisition de plus de 8000 outils, Bernard Depoorter parvient à relancer la production de fleurs en soie.
« Ma volonté, c’est de remonter le temps et d’arriver à la qualité des fleurs du 18ème siècle »
Le couturier wavrien apprend cet art qui vise à partir d’un tissu, à l’ennoblir et à le transformer pour en faire une fleur ou du feuillage. Grâce à ces outils, notamment aux presses qui pèsent jusqu’à 600 kilos, il découpe et sculpte la matière pour un résultat plus vrai que nature. « Les outils les plus anciens remontent à 1727 et les plus récents datent de 1890 », ajoute-t-il.
Son travail relève de l’archéologie industrielle tout en étant tourné vers la modernité grâce aux technologies modernes.
Jadis, à deux pas de la maison familiale, une boutique vendait des fleurs en soie. Le métier d’art de parurier floral, une manière pour Bernard Depoorter de boucler la boucle ?
Bernard Depoorter est habité par la mode depuis sa plus tendre enfance. Ses grands-parents lui ont transmis l’amour des belles choses et le goût du travail bien fait. « Mon arrière-grand-mère s’habillait chez Poiret, grand couturier de l’époque, et ma grand-mère, chez Balenciaga. A l’âge de 7 ans, j’ai découvert une malle dans les greniers de la maison familiale, elle contenait les vêtements de mes ancêtres. C’est ce qui m’a donné envie de devenir couturier », confie-t-il.
C’est d’ailleurs dans l’hôtel particulier dit « Du Cygne », transmis de génération en génération depuis 1777, que le couturier et styliste vit et travaille depuis sa reprise du bâtiment en 2003. Cet hôtel de maître miraculé des bombardements de la Seconde Guerre Mondiale, s’est agrandit et transformé au fil du temps mais conserve son âme d’antan. « C’est ici que je me suis lancé en tant que créateur de haute couture. Je suis très attaché à cette maison familiale dans laquelle j’ai grandi. Mes ancêtres se sont implantés à Wavre au Moyen Âge. Je continue d’écrire l’histoire de ma famille tout en pratiquant mon métier et en me spécialisant depuis quelques années dans la parurerie florale », explique-t-il.
Le sauvetage d’un métier d’art
A l’âge de 19 ans, Bernard Depoorter part vivre à Paris où il a l’occasion de travailler comme assistant au sein de studios de grands créateurs, tels que Christian Dior, Jean-Louis Scherrer ou encore Franck Sorbier. A 22 ans, il décide de créer sa propre enseigne à Wavre. Le couturier et styliste habille de grandes célébrités ; Lara Fabian pour sa tournée mondiale en 2013, la famille royale belge, notamment la Princesse Claire lors de la Fête Nationale le 21 juillet 2010 ou plus récemment, lors du G7, Amélie Derbaudrenghien, l’épouse de Charles Michel.
Après une première vie consacrée avec succès à la haute couture, Bernard Depoorter opère une mue.
La maison se réinvente et évolue vers le métier d’art de parurier floral. En 2021, il acquiert 16 tonnes de matériel ancien et non reproductible, en provenance de onze maisons historiques parisiennes de paruriers floraux. Grâce à l’acquisition de plus de 8000 outils, Bernard Depoorter parvient à relancer la production de fleurs en soie.
« Ma volonté, c’est de remonter le temps et d’arriver à la qualité des fleurs du 18ème siècle »
Le couturier wavrien apprend cet art qui vise à partir d’un tissu, à l’ennoblir et à le transformer pour en faire une fleur ou du feuillage. Grâce à ces outils, notamment aux presses qui pèsent jusqu’à 600 kilos, il découpe et sculpte la matière pour un résultat plus vrai que nature. « Les outils les plus anciens remontent à 1727 et les plus récents datent de 1890 », ajoute-t-il.
Son travail relève de l’archéologie industrielle tout en étant tourné vers la modernité grâce aux technologies modernes.
Jadis, à deux pas de la maison familiale, une boutique vendait des fleurs en soie. Le métier d’art de parurier floral, une manière pour Bernard Depoorter de boucler la boucle ?