Situé dans la vallée de la Dyle, le territoire de Wavre, autrefois morcelé en quatre entités bien distinctes (Wavre, Basse-Wavre, Bierges et Limal), se fond aujourd’hui en une zone urbanisée quasi continue dont les frontières se sont estompées. En 1977, les communes de Limal, Bierges et Wavre fusionnent (alors que Basse-Wavre est rattachée à Wavre depuis 1795).
Les premières traces d’une occupation humaine à Wavre remontent à la préhistoire. Les civilisations de l’Age du Bronze (entre 2200 et 800 avant notre ère) et celles de l’Âge du Fer (entre 800 et 50 avant notre ère) se sont installées successivement sur les rives de la Dyle, laissant, pour preuve de leur passage, de nombreux artefacts et sépultures.
Le 23 avril 1222, le duc de Brabant, Henri Ier, accorde la Charte des Libertés et Franchises communales à la ville. Cet acte officiel permet aux bourgeois d’obtenir des privilèges et d’acquérir une certaine autonomie et marque le début d’une réelle prospérité commerciale. C’est ainsi, qu’au 14e siècle, le marché devient une institution. Il faudra attendre le 15e siècle pour que le nom « Wavre » soit cité pour la première fois.
Abimée par son passé
A l’aube des Temps modernes, la ville de Wavre est une cité florissante. Durant cette période, elle développe son commerce et attire un nombre croissant de visiteurs. Cette prospérité économique est à concevoir également par rapport à sa position stratégique, lui valant de nombreuses dévastations.
Entre le 15e siècle et le 17e siècle, la cité est victimes de terribles incendies tels que ceux perpétrés par les troupes françaises de Louis XIV. En juin 1815, lors de la campagne napoléonienne, les troupes prussiennes et françaises s’affrontent dans les rues de la ville. De nombreux édifices portent les stigmates de ces échanges armés comme l’église Saint-Jean-Baptiste dont l’un des piliers est incrusté d’un boulet de canon.
D’autres combats auront des répercussions directes sur la ville. En août 1914, les troupes allemandes entrent dans Wavre, incendient certaines maisons de maître, volent et saccagent en guise de représailles, n’hésitant pas à déporter et fusiller certains citoyens.
Libérée en 1918, la ville est à nouveau envahie par les Allemands en 1940. La cité du Maca occupe alors une position stratégique puisqu’elle est située sur la ligne de défense KW (Koningshooikt-Wavre) pourvue de dizaines de milliers de barrières et de bunkers. Lors de ces conflits, de nombreuses maisons de la rue de Namur et de l’actuelle Place Bosch sont à nouveau incendiées. La libération en 1944 n’est pas synonyme de renouveau, il faut attendre plusieurs années pour que les stigmates des deux guerres mondiales se dissipent.
Métamorphose
Wavre, malgré ses blessures de guerre, demeure une ville d’histoire et recèle à ce titre, des pépites insoupçonnées : l’église Saint-Jean-Baptiste, le Château de l’Ermitage et le Parc Nelson Mandela, mais aussi des traditions gourmandes, un folklore vivant, des marchés animés et des ruelles aux accents méditerranéens.
Dans les mois à venir, de gros chantiers de restauration sont prévus. Ils visent l’ancien couvent des Carmes qui abrite l’hôtel de Ville et l’église Saint Jean-Baptiste. Les bâtiments, en l’état depuis 70 ans, affichent des matériaux en fin de vie. L’hôtel de Ville devrait par ailleurs retrouver sa blancheur d’antan. Si les briques actuelles virent vers le brun rougeâtre, au 19ème siècle, c’est un enduit blanchâtre qui recouvre la bâtisse. Quatre générations de Wavriens ne l’ont jamais vu en blanc… Un changement qui devrait marquer les esprits !
Situé dans la vallée de la Dyle, le territoire de Wavre, autrefois morcelé en quatre entités bien distinctes (Wavre, Basse-Wavre, Bierges et Limal), se fond aujourd’hui en une zone urbanisée quasi continue dont les frontières se sont estompées. En 1977, les communes de Limal, Bierges et Wavre fusionnent (alors que Basse-Wavre est rattachée à Wavre depuis 1795).
Les premières traces d’une occupation humaine à Wavre remontent à la préhistoire. Les civilisations de l’Age du Bronze (entre 2200 et 800 avant notre ère) et celles de l’Âge du Fer (entre 800 et 50 avant notre ère) se sont installées successivement sur les rives de la Dyle, laissant, pour preuve de leur passage, de nombreux artefacts et sépultures.
Le 23 avril 1222, le duc de Brabant, Henri Ier, accorde la Charte des Libertés et Franchises communales à la ville. Cet acte officiel permet aux bourgeois d’obtenir des privilèges et d’acquérir une certaine autonomie et marque le début d’une réelle prospérité commerciale. C’est ainsi, qu’au 14e siècle, le marché devient une institution. Il faudra attendre le 15e siècle pour que le nom « Wavre » soit cité pour la première fois.
Abimée par son passé
A l’aube des Temps modernes, la ville de Wavre est une cité florissante. Durant cette période, elle développe son commerce et attire un nombre croissant de visiteurs. Cette prospérité économique est à concevoir également par rapport à sa position stratégique, lui valant de nombreuses dévastations.
Entre le 15e siècle et le 17e siècle, la cité est victimes de terribles incendies tels que ceux perpétrés par les troupes françaises de Louis XIV. En juin 1815, lors de la campagne napoléonienne, les troupes prussiennes et françaises s’affrontent dans les rues de la ville. De nombreux édifices portent les stigmates de ces échanges armés comme l’église Saint-Jean-Baptiste dont l’un des piliers est incrusté d’un boulet de canon.
D’autres combats auront des répercussions directes sur la ville. En août 1914, les troupes allemandes entrent dans Wavre, incendient certaines maisons de maître, volent et saccagent en guise de représailles, n’hésitant pas à déporter et fusiller certains citoyens.
Libérée en 1918, la ville est à nouveau envahie par les Allemands en 1940. La cité du Maca occupe alors une position stratégique puisqu’elle est située sur la ligne de défense KW (Koningshooikt-Wavre) pourvue de dizaines de milliers de barrières et de bunkers. Lors de ces conflits, de nombreuses maisons de la rue de Namur et de l’actuelle Place Bosch sont à nouveau incendiées. La libération en 1944 n’est pas synonyme de renouveau, il faut attendre plusieurs années pour que les stigmates des deux guerres mondiales se dissipent.
Métamorphose
Wavre, malgré ses blessures de guerre, demeure une ville d’histoire et recèle à ce titre, des pépites insoupçonnées : l’église Saint-Jean-Baptiste, le Château de l’Ermitage et le Parc Nelson Mandela, mais aussi des traditions gourmandes, un folklore vivant, des marchés animés et des ruelles aux accents méditerranéens.
Dans les mois à venir, de gros chantiers de restauration sont prévus. Ils visent l’ancien couvent des Carmes qui abrite l’hôtel de Ville et l’église Saint Jean-Baptiste. Les bâtiments, en l’état depuis 70 ans, affichent des matériaux en fin de vie. L’hôtel de Ville devrait par ailleurs retrouver sa blancheur d’antan. Si les briques actuelles virent vers le brun rougeâtre, au 19ème siècle, c’est un enduit blanchâtre qui recouvre la bâtisse. Quatre générations de Wavriens ne l’ont jamais vu en blanc… Un changement qui devrait marquer les esprits !