Ce 18 novembre, le comte Lamoral d’Egmont aurait, jour pour jour, 500 ans. Pour célébrer cela, une fête d’anniversaire aura lieu à cette date historique. Cher aux habitants de Zottegem, où il repose, ainsi qu’aux Ellezellois, où il naquit au château de La Hamaide, son anniversaire sera fêté en grande pompe.
La parole, le jeu théâtral, la musique et … le gâteau agrémenté de « bulles » vont ponctuer l’évènement.
Les festivités se dérouleront en l’église Sainte Marie-Madeleine de La Hamaide à partir de 19 h et ce en néerlandais et en français avec des musiciens, comédiens et chanteurs des deux communautés. Valentin Van Helleputte, acteur et membre du comité d’organisation au micro Sud Radio de Geoffrey Ghilmot.
Inscriptions : https://www.culturecollines.com/product/lamoral-degmont-a-500-ans/
Mais qui est le Comte?
Membre de la maison d’Egmont originaire des Pays-Bas, Lamoral comte d’Egmont est surtout connu aujourd’hui par le drame que Goethe a écrit sur lui et par l’ouverture et la musique de scène composées par Beethoven pour ce drame.
Dans l’histoire des Pays-Bas, il est l’un des premiers à souhaiter soustraire son pays à la tutelle étrangère. Il a servi loyalement l’Espagne au début de sa carrière. Il a même accompagné l’empereur Charles Quint dans son expédition contre Alger. Nommé, en raison des services rendus, capitaine général de la cavalerie royale, puis chevalier de la Toison d’or, il est l’un des protégés et des favoris de Charles Quint, dont il sait servir les intérêts et les ambitions.
On le voit à la tête des armées espagnoles lancées contre la France à Saint-Quentin en 1557 et à Gravelines en 1558. Philippe II d’Espagne lui est reconnaissant d’avoir négocié avec Granvelle son mariage avec Marie Tudor et le nomme capitaine général des Flandres. Egmont espère que sa fidélité sera récompensée et que les Pays-Bas obtiendront au sein de l’Empire espagnol une place privilégiée. Il entend surtout que soient respectées les franchises locales et les libertés nationales de son pays. Or, Philippe II répond à ces espérances en installant des tribunaux d’inquisition qui mènent contre les calvinistes une lutte implacable. Déçu, le comte d’Egmont refuse alors de servir l’Espagne et il participe au soulèvement des Flandres en 1563, ce qui entraîne la disgrâce de Granvelle.
L’année suivante, malgré une mission de conciliation du comte d’Egmont auprès de Philippe II, ce dernier durcit sa position et envoie aux Pays-Bas en 1567, le duc d’Albe, connu pour son fanatisme et ses méthodes expéditives. Egmont est arrêté en 1567, emprisonné pendant neuf mois et finalement décapité à Bruxelles avec le comte de Hornes pour complot et crime de lèse-majesté. La mort du comte d’Egmont, considéré par ses compatriotes comme un héros de la résistance à l’oppression étrangère et comme le premier martyr de l’indépendance des Pays-Bas, donnera le signal d’une révolution.
Source : Universalis
Ce 18 novembre, le comte Lamoral d’Egmont aurait, jour pour jour, 500 ans. Pour célébrer cela, une fête d’anniversaire aura lieu à cette date historique. Cher aux habitants de Zottegem, où il repose, ainsi qu’aux Ellezellois, où il naquit au château de La Hamaide, son anniversaire sera fêté en grande pompe.
La parole, le jeu théâtral, la musique et … le gâteau agrémenté de « bulles » vont ponctuer l’évènement.
Les festivités se dérouleront en l’église Sainte Marie-Madeleine de La Hamaide à partir de 19 h et ce en néerlandais et en français avec des musiciens, comédiens et chanteurs des deux communautés. Valentin Van Helleputte, acteur et membre du comité d’organisation au micro Sud Radio de Geoffrey Ghilmot.
Inscriptions : https://www.culturecollines.com/product/lamoral-degmont-a-500-ans/
Mais qui est le Comte?
Membre de la maison d’Egmont originaire des Pays-Bas, Lamoral comte d’Egmont est surtout connu aujourd’hui par le drame que Goethe a écrit sur lui et par l’ouverture et la musique de scène composées par Beethoven pour ce drame.
Dans l’histoire des Pays-Bas, il est l’un des premiers à souhaiter soustraire son pays à la tutelle étrangère. Il a servi loyalement l’Espagne au début de sa carrière. Il a même accompagné l’empereur Charles Quint dans son expédition contre Alger. Nommé, en raison des services rendus, capitaine général de la cavalerie royale, puis chevalier de la Toison d’or, il est l’un des protégés et des favoris de Charles Quint, dont il sait servir les intérêts et les ambitions.
On le voit à la tête des armées espagnoles lancées contre la France à Saint-Quentin en 1557 et à Gravelines en 1558. Philippe II d’Espagne lui est reconnaissant d’avoir négocié avec Granvelle son mariage avec Marie Tudor et le nomme capitaine général des Flandres. Egmont espère que sa fidélité sera récompensée et que les Pays-Bas obtiendront au sein de l’Empire espagnol une place privilégiée. Il entend surtout que soient respectées les franchises locales et les libertés nationales de son pays. Or, Philippe II répond à ces espérances en installant des tribunaux d’inquisition qui mènent contre les calvinistes une lutte implacable. Déçu, le comte d’Egmont refuse alors de servir l’Espagne et il participe au soulèvement des Flandres en 1563, ce qui entraîne la disgrâce de Granvelle.
L’année suivante, malgré une mission de conciliation du comte d’Egmont auprès de Philippe II, ce dernier durcit sa position et envoie aux Pays-Bas en 1567, le duc d’Albe, connu pour son fanatisme et ses méthodes expéditives. Egmont est arrêté en 1567, emprisonné pendant neuf mois et finalement décapité à Bruxelles avec le comte de Hornes pour complot et crime de lèse-majesté. La mort du comte d’Egmont, considéré par ses compatriotes comme un héros de la résistance à l’oppression étrangère et comme le premier martyr de l’indépendance des Pays-Bas, donnera le signal d’une révolution.
Source : Universalis