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Taintignies : 67 animaux saisis pour maltraitance
Publié le 5 octobre, 2022

Ce mardi, à leur arrivée sur place, les soigneurs professionnels des associations Animaux en Péril, Le Rêve d’Aby, Equi Chance et Aucalex ont découvert un univers chaotique et glauque. Les intervenants n’ont pas d’autre choix que de marcher sur un véritable ossuaire tant les crânes, pattes et os jonchent le sol. 

Les canards, poules et coqs évoluaient dans la boue et les déchets dangereux. Le lieu était encombré de grillages, de fils barbelés, d’anciens clapiers de fortune et de déchets ménagers en tout genre. 

Les animaux pataugeaient dans la crasse dont ils sont d’ailleurs recouverts ou tiennent en équilibre sur des monticules de détritus. Aucune nourriture n’était à leur disposition le jour de l’intervention. Certains canards réussissaient toutefois à atteindre le voisinage, ce qui a pu dévoiler la situation cauchemardesque aux autorités. Les recherches ont révélé également de nombreux cadavres.

Chaque rescapé dispose à présent d’un tout nouvel environnement confortable, sec et propre.

En ce qui concerne la destination finale des animaux, la décision revient à la ministre Céline Tellier qui a deux mois pour confirmer que les animaux seront confiés aux associations qui les ont pris en charge.

L’UBEA a dressé un procès-verbal pour infraction au Code Wallon du Bien-être animal. Les propriétaires pourront être poursuivis au pénal ou administrativement. Si le Parquet décide de prendre la main dans cette affaire, il pourra renvoyer les propriétaires devant le tribunal correctionnel. Ceux-ci risquent de 8 jours à 3 ans de prison et/ou une amende pouvant s’élever à 1 million d’euros. Si le Parquet ne poursuit pas, la main reviendra alors au fonctionnaire sanctionnateur qui pourra infliger une amende pouvant aller jusqu’à 100.000 euros, mais également un retrait de permis de détention d’animaux.

Taintignies : 67 animaux saisis pour maltraitance
Publié le 5 octobre, 2022

Ce mardi, à leur arrivée sur place, les soigneurs professionnels des associations Animaux en Péril, Le Rêve d’Aby, Equi Chance et Aucalex ont découvert un univers chaotique et glauque. Les intervenants n’ont pas d’autre choix que de marcher sur un véritable ossuaire tant les crânes, pattes et os jonchent le sol. 

Les canards, poules et coqs évoluaient dans la boue et les déchets dangereux. Le lieu était encombré de grillages, de fils barbelés, d’anciens clapiers de fortune et de déchets ménagers en tout genre. 

Les animaux pataugeaient dans la crasse dont ils sont d’ailleurs recouverts ou tiennent en équilibre sur des monticules de détritus. Aucune nourriture n’était à leur disposition le jour de l’intervention. Certains canards réussissaient toutefois à atteindre le voisinage, ce qui a pu dévoiler la situation cauchemardesque aux autorités. Les recherches ont révélé également de nombreux cadavres.

Chaque rescapé dispose à présent d’un tout nouvel environnement confortable, sec et propre.

En ce qui concerne la destination finale des animaux, la décision revient à la ministre Céline Tellier qui a deux mois pour confirmer que les animaux seront confiés aux associations qui les ont pris en charge.

L’UBEA a dressé un procès-verbal pour infraction au Code Wallon du Bien-être animal. Les propriétaires pourront être poursuivis au pénal ou administrativement. Si le Parquet décide de prendre la main dans cette affaire, il pourra renvoyer les propriétaires devant le tribunal correctionnel. Ceux-ci risquent de 8 jours à 3 ans de prison et/ou une amende pouvant s’élever à 1 million d’euros. Si le Parquet ne poursuit pas, la main reviendra alors au fonctionnaire sanctionnateur qui pourra infliger une amende pouvant aller jusqu’à 100.000 euros, mais également un retrait de permis de détention d’animaux.