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Courcelles possède la politique communale la plus respectueuse des animaux du Hainaut, Frameries et Rumes sont à la traîne
Publié le 1 mars, 2022

En 2017, avant les dernières élections communales, la Wallonie comptait 170 Echevins du Bien-être animal. Le décompte de GAIA indique qu’il y en a aujourd’hui 223 sur un total de 262 villes et communes, soit une augmentation de 31%.

C’est extrêmement positif. Mais un peu plus de trois ans après les élections communales, quelles actions ont été entreprises par vos élus ? Les Echevins du Bien-être animal et Bourgmestres ont-ils pris des initiatives pour améliorer le bien-être des animaux ? Quelle commune peut prétendre mener la meilleure politique en matière de bien-être animal ? GAIA a fait l’état des lieux.

10 GRANDS THÈMES ET PLUS DE 80 QUESTIONS

Pour cette évaluation, les élus locaux ont disposé de 6 mois – entre juin et décembre 2021 – pour répondre à un questionnaire approfondi de plus de 80 questions, portant sur 10 grandes thématiques ; parmi lesquelles : la désignation d’un référent Bien-être animal au sein de chaque commune et de chaque zone de police, la collaboration avec les autres acteurs du secteur (refuges, police, vétérinaires, etc.), la sensibilisation de la population et des enfants au bien-être animal, la mise en place d’un programme complet de gestion des chats errants, un contrôle de la population de pigeons respectueux des animaux, l’absence d’animaux vivants sur les marchés et autres lieux d’exposition, l’interdiction de tirer des feux d’artifice ou encore, l’impossibilité d’obtenir des autorisations d’abattage à domicile.

Sur base des informations reçues par GAIA, un classement a été établi pour la province de Hainaut. La première place du classement est attribuée à la commune de Courcelles (95%) suivi de près par Ecaussinnes (84%), Honnelles (81%), Aiseau-Presles (81%) et Beloeil (81%). Les communes d’Estaimpuis (49%), de Frameries (41%) et de Rumes (34%) arrivent, quant à elles, dernières du classement. Cela reste cependant un meilleur point de départ que les villes et communes qui n’ont pas participé à notre enquête. Quant aux grandes villes comme Mons et Charleroi, elles obtiennent respectivement la note de 71% et 70%.

De grands challenges sont encore à relever avant la fin de cette législature, avec notamment la problématique des feux d’artifice, la gestion respectueuse des pigeons pour Charleroi, l’interdiction des animaux sur le marché et des cirques avec animaux pour Mons ainsi que la distribution d’autorisation d’abattre des animaux à domicile, surtout lors de la fête du sacrifice. 

Les villes de Mouscron (62%), La Louvière (59%) et Tournai (55%) ont également du pain sur la planche pour remonter dans le classement avant les prochaines élections.

Courcelles possède la politique communale la plus respectueuse des animaux du Hainaut, Frameries et Rumes sont à la traîne
Publié le 1 mars, 2022

En 2017, avant les dernières élections communales, la Wallonie comptait 170 Echevins du Bien-être animal. Le décompte de GAIA indique qu’il y en a aujourd’hui 223 sur un total de 262 villes et communes, soit une augmentation de 31%.

C’est extrêmement positif. Mais un peu plus de trois ans après les élections communales, quelles actions ont été entreprises par vos élus ? Les Echevins du Bien-être animal et Bourgmestres ont-ils pris des initiatives pour améliorer le bien-être des animaux ? Quelle commune peut prétendre mener la meilleure politique en matière de bien-être animal ? GAIA a fait l’état des lieux.

10 GRANDS THÈMES ET PLUS DE 80 QUESTIONS

Pour cette évaluation, les élus locaux ont disposé de 6 mois – entre juin et décembre 2021 – pour répondre à un questionnaire approfondi de plus de 80 questions, portant sur 10 grandes thématiques ; parmi lesquelles : la désignation d’un référent Bien-être animal au sein de chaque commune et de chaque zone de police, la collaboration avec les autres acteurs du secteur (refuges, police, vétérinaires, etc.), la sensibilisation de la population et des enfants au bien-être animal, la mise en place d’un programme complet de gestion des chats errants, un contrôle de la population de pigeons respectueux des animaux, l’absence d’animaux vivants sur les marchés et autres lieux d’exposition, l’interdiction de tirer des feux d’artifice ou encore, l’impossibilité d’obtenir des autorisations d’abattage à domicile.

Sur base des informations reçues par GAIA, un classement a été établi pour la province de Hainaut. La première place du classement est attribuée à la commune de Courcelles (95%) suivi de près par Ecaussinnes (84%), Honnelles (81%), Aiseau-Presles (81%) et Beloeil (81%). Les communes d’Estaimpuis (49%), de Frameries (41%) et de Rumes (34%) arrivent, quant à elles, dernières du classement. Cela reste cependant un meilleur point de départ que les villes et communes qui n’ont pas participé à notre enquête. Quant aux grandes villes comme Mons et Charleroi, elles obtiennent respectivement la note de 71% et 70%.

De grands challenges sont encore à relever avant la fin de cette législature, avec notamment la problématique des feux d’artifice, la gestion respectueuse des pigeons pour Charleroi, l’interdiction des animaux sur le marché et des cirques avec animaux pour Mons ainsi que la distribution d’autorisation d’abattre des animaux à domicile, surtout lors de la fête du sacrifice. 

Les villes de Mouscron (62%), La Louvière (59%) et Tournai (55%) ont également du pain sur la planche pour remonter dans le classement avant les prochaines élections.