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Mons : numérisation du singe du Grand’Garde
Publié le 23 février, 2022

Profitant de son séjour forcé loin de la façade de l’Hôtel de Ville en pleine rénovation, la ville de Mons s’associe à l’expérience du FabLab de l’UMons pour scanner en 3D et sous toutes les coutures l’emblème montois, le petit singe de l’hôtel de ville. Une expérience inédite. Catherine Houdart, échevine de la culture.

Un long travail, très intéressant mené par les équipes du FabLab. Martin Waroux, directeur du FabLabMons.

Porte bonheur de la cité montoise

Solidement attaché à la façade de l’Hôtel de Ville, son crâne poli est continuellement caressé par les Montois et les touristes de passage.

Le singe, animal accroupi, malicieux, qui se gratte la joue de la main gauche est connu et ce bien au-delà des frontières de la ville. Avait-il déjà été détaché de l’Hôtel de ville ? Geoffrey Ghilmot a posé la question à Sophie Simon, conservateur adjoint des collections muséales.


Une exposition autour du Singe sera accessible dès le mois de mai à l’Artothèque et la posture sera accessible.

Notre journaliste a pu soulever le singe.

Son histoire repose en fait sur trois hypothèses largement répandues à Mons.
 

  • Il est peut-être le chef d’œuvre d’un forgeron voulant accéder à la maîtrise dans sa profession. Et on sait que le singe fut un animal particulièrement en vogue durant le Moyen Âge.
  • Il est peut-être l’enseigne d’une taverne qui se trouvait dans les caves de l’Hôtel de Ville. Cette « taverne Â» fut supprimée en 1897 ou vers 1903 / 1904
  • Il est peut-être aussi un pilori pour enfants « turbulents ». On disait en effet autrefois dans le Borinage : Si tu n’es nié sache, ej’té mèn’rai au sinche dé Mons.

 
Personne ne peut dire avec certitude l’origine de ce symbole si cher au cœur de la population. Nous savons par contre que c’est depuis 1930 qu’il est devenu le porte-bonheur de la Ville. Cette légende a été créée par Paul Heupgen (1868-1949), avocat, magistrat, historiographe et folkloriste de la Ville de Mons qui déclara que quiconque caresse le singe est assuré du bonheur au moins pour un an.

Mons : numérisation du singe du Grand’Garde
Publié le 23 février, 2022

Profitant de son séjour forcé loin de la façade de l’Hôtel de Ville en pleine rénovation, la ville de Mons s’associe à l’expérience du FabLab de l’UMons pour scanner en 3D et sous toutes les coutures l’emblème montois, le petit singe de l’hôtel de ville. Une expérience inédite. Catherine Houdart, échevine de la culture.

Un long travail, très intéressant mené par les équipes du FabLab. Martin Waroux, directeur du FabLabMons.

Porte bonheur de la cité montoise

Solidement attaché à la façade de l’Hôtel de Ville, son crâne poli est continuellement caressé par les Montois et les touristes de passage.

Le singe, animal accroupi, malicieux, qui se gratte la joue de la main gauche est connu et ce bien au-delà des frontières de la ville. Avait-il déjà été détaché de l’Hôtel de ville ? Geoffrey Ghilmot a posé la question à Sophie Simon, conservateur adjoint des collections muséales.


Une exposition autour du Singe sera accessible dès le mois de mai à l’Artothèque et la posture sera accessible.

Notre journaliste a pu soulever le singe.

Son histoire repose en fait sur trois hypothèses largement répandues à Mons.
 

  • Il est peut-être le chef d’œuvre d’un forgeron voulant accéder à la maîtrise dans sa profession. Et on sait que le singe fut un animal particulièrement en vogue durant le Moyen Âge.
  • Il est peut-être l’enseigne d’une taverne qui se trouvait dans les caves de l’Hôtel de Ville. Cette « taverne Â» fut supprimée en 1897 ou vers 1903 / 1904
  • Il est peut-être aussi un pilori pour enfants « turbulents ». On disait en effet autrefois dans le Borinage : Si tu n’es nié sache, ej’té mèn’rai au sinche dé Mons.

 
Personne ne peut dire avec certitude l’origine de ce symbole si cher au cœur de la population. Nous savons par contre que c’est depuis 1930 qu’il est devenu le porte-bonheur de la Ville. Cette légende a été créée par Paul Heupgen (1868-1949), avocat, magistrat, historiographe et folkloriste de la Ville de Mons qui déclara que quiconque caresse le singe est assuré du bonheur au moins pour un an.